A MIDI, la ronde des obstinés tourne autour du Panthéon. Montrons que nous sommes réactifs et mobiles. Tous au Panthéon à 12 heures sonnantes, pour un hommage aux grands hommes et aux femmes illustres qui se sont battus pour la connaissance!
A 12H30 AG ENSEIGNANTS/CHERCHEURS
de la Faculté de Sciences et Technologie
CE SOIR à 18h, dans l'amphi jaune toujours occupé, l'AG unitaire de Paris 12 en lutte se réunit pour organiser la suite de la mobilisation. Soyons nombreux pour faire le point et poursuivre le mouvement!


TOUTE LA JOURNEE signez massivement la déclaration: "Ce qui nous unit" lancée par les enseignants toujours mobilisés en LLSHS et en sciences et technologie:
Déclaration des enseignants de l’UFR de LSH opposés aux réformes en cours
Depuis six mois, chacun d’entre nous a participé à des degrés divers à ce qui est désormais considéré comme le plus long mouvement de protestation de l’histoire de l’Université française, et qui a pris les formes les plus variées : pétitions, appels, lettres ouvertes, affichage, refus de transmission des maquettes, motions en département, motions au CA, manifestations, grève des cours, grève des jurys, contre-cours, cours hors-les-murs, happenings divers, blocages temporaires, reports de partiels…
Depuis six mois, en dehors de quelques modifications cosmétiques destinées à donner le change au plan médiatique, le gouvernement est resté sourd à cette protestation massive.
Dans ce contexte difficile, le débat sur les moyens d’actions occulte trop souvent les questions de fond, et suscite entre nous des divisions que le gouvernement s’efforce d’exploiter au maximum.
C’est pourquoi, nous, personnel enseignant de l’UFR de Lettres et Sciences humaines de l’Université Paris 12, tenons à réaffirmer publiquement ce qui nous unit depuis le début du mouvement en dépit de divergences possibles sur les moyens d’actions, à savoir notre opposition commune aux décrets et aux projets de réforme actuels de l’université et de la recherche : formation des enseignants (« mastérisation »), réforme des concours de recrutement, décret sur le statut des enseignants-chercheurs, réforme du CNRS...
Comme nous l’avons fait ensemble dès l’automne 2008, nous demandons toujours au gouvernement d’en finir avec cette surdité délétère, d’écouter les hommes et les femmes qui font cette Université qu’ils déclarent vouloir réformer, d’entendre les critiques formulées par l’écrasante majorité des syndicats et des sociétés savantes, de retirer ses projets et ses décrets, et d’organiser enfin une véritable concertation avec tous les acteurs du mouvement.
Quels que soient les moyens par lesquels, individuellement ou collectivement, nous avons choisi de manifester cette opposition, ensemble nous en réaffirmons les principes fondamentaux :
- notre refus commun de la liquidation du service public de l’enseignement qui aura pour corollaire la précarisation généralisée du métier d’enseignant ;
- notre refus commun de la liquidation du service public de l’enseignement qui aura pour corollaire la précarisation généralisée du métier d’enseignant ;
- notre refus commun d’une entreprise de dévoiement de l’esprit universitaire ;
- notre refus commun de la marchandisation du savoir.
- notre refus commun de la marchandisation du savoir.
A Créteil, le 5 mai 2009
Signatures à renvoyer à p12lettres@gmail.com
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