Ouvert par les personnels, enseignant/e/s, chercheur/e/s, de l’université Paris 12, en grève à l’appel de la coordination nationale des universités, ce blog propose à tous les personnels et étudiants de Paris12 (UFR, IUT, IUFM, labos, etc.) un espace de mobilisation, d'information, de débat sur le mouvement déclenché en février 2009 contre:
- le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs
- le démantèlement des concours de recrutement et le projet formation des enseignants des premier et second degrés
- les conséquences néfastes de la loi LRU pour les étudiants et tous les personnels enseignants, chercheurs, biatoss
- la remise en cause des statuts et des instances d'évaluation nationale
- la transformation des organismes de recherche en agences de moyens pour une recherche et un pilotage à court terme de la recherche et de l’enseignement supérieur par le pouvoir politique
- le contrat doctoral sans moyens réels
- la suppression des postes dans la recherche, l’enseignement, l’administration et les bibliothèques universitaires
- l'ouverture d'un marché du savoir et des enseignements du supérieur livré au secteur privé, commercial ou religieux.

L’Université n’est pas une entreprise, le savoir n’est pas une marchandise.
La professionnalisation à court terme n'est pas l'objectif premier de la formation universitaire.
L’investissement dans l'éducation à tous les niveaux est la plus sûre des relances.

Le gouvernement doit retirer ses décrets pour engager une véritable négociation avec les représentants des mouvements actuels et prendre en compte leurs propositions pour

- un service public de l'éducation de la maternelle à l'université accessible à tous
- une répartition égale des moyens de l'enseignement supérieur post-bac
- le développement des espaces de libertés pour l'enseignement et la recherche (libre débat, innovation, expérimentations, créations)
- des modes de recrutement et d'avancement reposant sur des critères nationaux explicites et transparents

Ce blog est modéré sous la responsabilité de la coordination des personnels en lutte et des organisations syndicales participant au mouvement.
------------------------------------------------
Pour réagir à un article, vous pouvez laisser un commentaire. Pour cela il suffit de cliquer, au bas de l’article sur lequel vous souhaitez réagir, sur « commentaires », ici en orange. Remplir ensuite le formulaire qui s’affiche et actionner le bouton « publier un commentaire ». Si un message d'erreur apparaît, cliquer une seconde fois.
-------------------------------------------------

samedi 28 mars 2009

Sauvons l'université - "Huit semaines de mépris : ça suffit !"

Une crise sans précédent secoue les universités et traverse l’ensemble du système éducatif national (des lycées professionnels aux IUT, en passant par les universités, les maternelles et les IUFM) depuis la rentrée. Elle a débouché sur une grève des universités débutée le 2 février 2009. Il est inouï que les deux ministres concernés n’aient rien fait depuis huit semaines pour régler un conflit majeur. Ils n’ont rien su proposer qui fût à la hauteur de la situation, dévoilant à la fois leur impuissance politique et leur incompétence sur des dossiers qu’ils ne maîtrisent pas et dont le traitement vise avant tout à réduire les dépenses de l’Etat dans le système d’enseignement français.
Le clientélisme gouvernemental qui se manifeste à l’égard de quelques-uns au détriment de l’intérêt général nous conduit à accentuer notre mobilisation. De fait, les universités résistent et le mouvement se maintient, dans toute la France.
Les prises de positions des deux ministres indiquent que nous avons été probablement trop raisonnables jusqu’à ce jour pour mériter d’être entendus : manifestons encore notre désapprobation de toutes sortes de manières, jusqu’à l’obtention de nos revendications légitimes.
Non contente d’avoir provoqué la grève la plus longue de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse feint aujourd’hui de se soucier des étudiants. Nous devons lui rappeler, avec la 7e Coordination des Universités (23 mars 2009), que, dans le cadre de l’autonomie pédagogique qui caractérise les Universités, « nous saurons dans chaque université et dans le respect des spécificités disciplinaires trouver les modalités de la tenue du second semestre en liaison avec les étudiants et en accord avec les personnels administratifs et techniques ».
Dans l’immédiat, l’urgence est à nouveau, pour chacun d’entre nous, d’éviter toute remontée de maquette de master enseignement au 31 mars. Ceux qui le feraient afficheraient leur mépris pour l’engagement de leurs collègues. Pour notre part, nous invitons, à nouveau, ceux qui défendent une formation des enseignants digne de ce nom à une nouvelle cérémonie de non-remise de maquettes au ministère de l’Enseignement Supérieur et devant les rectorats en province le 31 mars ou le 1er avril. Les ministres feignent de ne pas comprendre : répétons avec vigueur que nous sommes totalement opposés à sa réforme.

Devant une attaque profonde contre ce à quoi nous croyons et à quoi nous avons consacré nos vies, refusons le renoncement ! SLU invite l’ensemble des universitaires à poursuivre et amplifier le mouvement, en suivant le calendrier de la Coordination des Universités, et à adopter à la fois des modalités qui leur sont propres et des méthodes qui ont fait leur preuve dans d’autres secteurs de la société :

- en manifestant devant les ministères et les rectorats
- en participant à la Ronde des Obstinés à Paris (et dans les autres villes où elle a été ou sera organisée)
- en agissant dans l'espace public, notamment en y multipliant les prises de parole
- en manifestant tous les mercredis devant les rectorats,
- en investissant les gares ferroviaires et routières pour y faire connaître les raisons de notre combat,
- en développant la jonction avec le primaire et le secondaire,
- en occupant les universités là où cela a un sens et là ou cela peut se faire avec la participation des enseignants-chercheurs et des chercheurs.

Les occupations simultanées et pacifiques de la Sorbonne et du siège du CNRS ce jeudi 26 mars sont de bons exemples de ce type d’action. Continuons !

Disons à ceux qui comptent sur notre sens du devoir et notre dévouement à toute épreuve que les insultes, l’humiliation et les menaces qui pèsent sur l’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche, mais aussi de l’ensemble du système éducatif, nous conduisent aujourd’hui à une résistance déterminée. Les enjeux de notre combat sont plus grands que nous et le gouvernement ne nous laisse d’autre choix que de durcir notre mouvement.

Huit semaines de mépris : ça suffit !

Sauvons l'université
Newsletter n°19
Informations et propositions dans les commentaires

mercredi 25 mars 2009

Communiqués et motions votés lors de la 7ème Coordination Nationale des Universités Strasbourg, le 23 mars 2009

Communiqué du matin


Alors que depuis 2 mois, l’université et la recherche sont en grève, le gouvernement n’a réagi que par le mépris, les manœuvres et la répression. Il n’a donné satisfaction à aucune de nos revendications, faisant de l’enseignement supérieur et de la recherche un des laboratoires de sa politique destructrice de l’éducation nationale et de la fonction publique.

La CNU prend à témoin l’opinion publique de l’attitude du gouvernement et de son refus d’offrir les conditions nécessaires à l’ouverture de réelles discussions. Valérie Pécresse a une nouvelle fois montré son mépris ce matin sur France 2 en sommant les universitaires d’organiser le rattrapage des cours. Cette surdité fait ainsi porter l’entière responsabilité de la radicalisation du mouvement sur le gouvernement.

Nous ne demandons pas à Valérie Pécresse et à Xavier Darcos de reculer mais d’avancer en retirant leurs projets.

Tous dans la rue les 24 et 26 mars !


Communiqué du soir

Réunie à Strasbourg ce lundi 23 mars 2009, la Coordination Nationale des Universités tient à rappeler les conditions incontournables pour sortir de la crise qui secoue depuis de longs mois le monde universitaire : le retrait du décret statutaire, le retrait du décret sur la mastérisation, le retrait du contrat doctoral unique, l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche ainsi que des engagements clairs en matière d’emploi statutaire. Elle invite toutes les organisations syndicales à se montrer intransigeantes sur ces points qui sont indissociables, à ne pas se satisfaire de promesses et de demi-mesures, à n’accepter aucune négociation partielle. Leur crédibilité serait gravement compromise pour le futur s’ils devaient déroger à cette règle. Les véritables finalités des réformes et de l’orientation générale de la politique éducative, universitaire et de recherche suivie depuis 2006/2007, sont à présent connues de tous. Il s’agit :
  • de la dégradation programmée des contenus disciplinaires, de la culture générale et des humanités ;
  • de la destruction de la fonction publique d’Etat dans l’enseignement, par l’extension du recours à l’emploi précaire et par la déconcentration locale du recrutement et de la gestion des carrières, desquelles résulteraient une perte d’autonomie et une moindre protection des personnels, notamment administratifs et techniques.
  • de la libéralisation du « marché » de l’enseignement supérieur et de la recherche, où le secteur privé, commercial ou religieux, serait invité à venir prendre des parts supplémentaires, en droite ligne des recommandations de l’OCDE.
Cette politique rejoint celle actuellement appliquée à l’Hôpital et menace selon le rapport Le Bris de nombreux autres secteurs de la fonction publique, au point de mettre en danger tout le pacte social républicain, fondé avant 1914 et renouvelé en 1945. L’opinion publique doit en prendre conscience.

Les conséquences en seraient dramatiques pour l’ensemble de notre système : formation des jeunes et avancement de la recherche. Aussi, la Coordination Nationale des Universités avertit-elle solennellement le gouvernement : la communauté universitaire mesure parfaitement l’importance de ces enjeux et prendra toutes ses responsabilités pour défendre jusqu’au bout la tradition de liberté dont elle est l’héritière.

Valérie Pécresse et Xavier Darcos, qui se sont déjà disqualifiés comme interlocuteurs par le mépris qu’ils ont manifesté à notre communauté, doivent partir. Mais au-delà de ces deux ministres, le gouvernement doit savoir que s’il n’entend pas notre colère, c’est sa légitimité même qui sera très bientôt mise en question. La Coordination Nationale des Universités l’invite donc à abandonner dès maintenant toutes ces réformes et à s’engager sur l’abrogation de la loi LRU et du pacte pour la Recherche, avant que l’état de désordre actuellement installé dans l’université ne soit irréversible, avant, tout simplement, qu’il ne soit trop tard.


Motions adoptées par la 7ème Coordination Nationale des Universités réunie le 23 mars 2009 à Strasbourg

Dans la perspective de la continuation du mouvement de la communauté universitaire, la Coordination Nationale des Universités appelle à l’intensification des actions. Face au mépris du gouvernement, nous n’avons plus d’autre choix que de durcir notre mouvement.

La Coordination Nationale des Universités confirme son appel aux journées « RPG » selon les modalités définies dans la motion n°1 votée aujourd’hui à Strasbourg.

La Coordination Nationale des Universités appelle les universités à mandater leurs délégués afin de lui permettre de prendre les décisions qui s’imposent lors de sa prochaine réunion pour assurer les meilleures conditions de la prise en compte du second semestre universitaire pour les étudiants.

La Coordination Nationale des Universités appelle les universitaires à suivre le mot d’ordre de démissions des fonctions administratives de la 4ème Coordination Nationale des Universités de Paris X - Nanterre.

La Coordination Nationale des Universités appelle l’ensemble des coordinations et collectifs, organisations et sections syndicales à interpeller publiquement et par tous les moyens les élus et les candidats aux prochaines élections. Elle appelle également à s’adresser aux institutions européennes, en rappelant notamment le rendez-vous du contre-sommet de Louvain les 28 et 29 avril.

La Coordination Nationale des Universités en appelle aux médias pour dénoncer les manœuvres dilatoires du gouvernement et prend à témoin l’opinion publique sur sa manière révoltante de gérer la crise du monde de l’éducation et de la recherche.

La Coordination Nationale des Universités souhaite une réelle convergence des mouvements de contestation de la maternelle à l’université, en lien étroit avec la recherche et le secteur privé, à travers notamment l’organisation de nombreux forums sociaux contre la casse du service public.


Motion n°1 : Proposition de motion d’action partageable RPG

La Coordination Nationale des Universités, suite à la proposition d’action dite « RPG » (Rectorats, Péages, Gares) votée lors de sa réunion à Dijon le 16 mars dernier, confirme la programmation de sa mise en œuvre et en définit ainsi les modalités.

1. Constatant la mobilisation historique de tous les secteurs professionnels lors de la journée du 19 mars, observant à la suite de nombreuses rencontres et de forum sociaux une convergence de plus en plus forte des revendications, notamment dans le secteur public, la Coordination Nationale des Universités appelle les secteurs professionnels en grève ou en lutte à venir partager avec les étudiants et les personnels de l’éducation, de l’université et de la recherche, trois journées d’actions visibles, les 25, 26 et 27 mars prochain et ainsi de suite chaque semaine tous les mercredis, jeudis et vendredis.

2. L’action partageable RPG se donne un calendrier national de trois destinations symboliques :

- tous les mercredis : les rectorats comme espace des décisions unilatérales et des logiques autoritaires.

Au choix les jeudis et vendredis :

- les péages autoroutiers et les grandes surfaces comme symboles de la marchandisation des savoirs et des dangers de la privatisation des services publics et de l’externalisation des services (tracts, ouverture des barrières et passages gratuits, cours en grande surface) ;

- les gares routières et ferroviaires comme symboles de la liberté de la circulation et de la transmission des savoirs (tracts, tenues de cours ou de mini forum sociaux dans les halls de gare suivis de die-in ou de sit-in, et plus si affinités).

3. L’action devra être conduite de façon totalement non violente, avec un nombre de personnels et de travailleurs suffisant pour ne pas exposer les étudiants, dans une optique qui consistera à ne jamais affronter ou provoquer les forces de l'ordre.

La Coordination Nationale des Universités souligne que la réussite de ces trois journées hebdomadaires d’action partageable dépendra de l’effectivité de sa mise en œuvre et du caractère vraiment coordonné et national de l’action.


Motions n°2 : Sur le second semestre universitaire

Après avoir provoqué la grève la plus longue de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse fait mine de se soucier de la tenue des enseignements. Elle avait pourtant un moyen simple de mettre fin à une colère qui fait l’unanimité du milieu universitaire contre ses projets : les retirer tous purement et simplement.

Quant à nous, enseignants et enseignants-chercheurs grévistes, nous saurons dans chaque université et dans le respect des spécificités disciplinaires trouver les modalités de la tenue du second semestre en liaison avec les étudiants et en accord avec les personnels administratifs et techniques.


Motion N°3 : Non à la répression

La Coordination Nationale des Universités déclare son soutien aux personnes arrêtées dans une extrême violence lors du mouvement de contestation actuel. Nous condamnons la répression policière qui touche de plus en plus de mouvements sociaux. Nous demandons la fin des poursuites judiciaires entamées.


Motion N°4 : Soutien aux personnels administratifs et techniques

La Coordination Nationale des Universités soutient les personnels administratifs et techniques, BIATOSS et ITA, dans leurs revendications en adoptant la motion qu’ils ont votée lors de leur première réunion nationale qui s’est déroulée le 21 mars 2009 à l’université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis (voir après le calendrier).



Motion N°5 : Calendrier des actions

• 24 mars :

-Appel aux syndicats siégeant au CTPU à voter contre le projet de décret statutaire dont nous exigeons le retrait ; appel à un rassemblement massif au lieu de réunion de la CTPU.
-Manifestation nationale de la maternelle à l’université ?


• 25, 26 et 27 mars : Journées « RPG » (voir motion n°1)

• 26 mars :

-Journée de manifestation nationale avec des déclinaisons locales.
- Appel au blocage du CA du CNRS.

• 28 mars : Suspension des activités de direction des labos (voté le 14 mars).

• 30 mars : Actions standards téléphoniques et CROUS.

• 31 mars :

-Cérémonie de non remise des maquettes.
-A Paris : Manifestation de chez Valérie Pécresse à chez Xavier Darcos, pour la non remontée les maquettes.

• 1er avril :

- Journée des Rectorats.
-Remise des démissions administratives aux recteurs.
-Actions vers l’interprofessionnel et l’intercatégoriel (CNE).

• 2 avril :

-Manifestation nationale à Paris.
-Journée BIATOSS et ITA : personnels administratifs et techniques des universités et des EPST en tête des cortèges.
-Journée nationale de blocage.

• 3 avril : Nuit des écoles et des universités (occupation nocturne et festive simultanée de toutes les écoles et universités).

• 6 avril : 8ème Coordination Nationale des Universités à Paris 3.

• 8 avril : Manifestations.
Motion des personnels BIATOSS et ITA réunis le 21 mars 2009 à l’Université Paris 8 Vincenne – Saint-Denis

Des personnels BIATOSS et ITA, des universités, établissements et organismes d’enseignement supérieur suivants : BNF, CNAM, ENS ULM, ENS LSH (Lyon), GIP Bulac – Bibliothèque universitaire des langues et civilisations, Universités de Dijon, Grenoble - Joseph Fournier, Littoral côte d’opale (ULCO), Lyon 2, Marne la Vallée, Paris 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 13, Rennes 1, réunis le 21 mars,

Affirment leur ancrage dans le mouvement de mobilisation des universités et dans le mouvement interprofessionnel qui s’est exprimé massivement le 19 mars. Ils appellent la CNU et les organisations syndicales à donner une suite rapide à cette journée de grève pour construire le nécessaire rapport de force face au gouvernement

Ils exigent :
-l’abrogation de la RGPP, du Pacte Recherche et de la loi LRU qui mettent en place l’arbitraire, la précarité (CDD et CDI prévus) ;
-le maintien de la fonction publique d’état ;
-le maintien et la restitution de tous les postes dont BIATOSS et ITA supprimés au budget 2009 et l’annulation de toutes les suppressions prévues aux budgets 2010/2011 avec la mise en place d’un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires de la fonction publique d’Etat pour toutes les catégories de personnels ;
-la fin du processus d’externalisation des tâches administratives et techniques qui menace les personnels BIATOSS et ITA ;
-la reconnaissance pour ces personnels de leurs qualifications et l’abandon de l’évaluation individuelle basée sur la performance et le résultat, contre l’individualisation des salaires et des carrières ;
-l’intégration des personnels précaires sur des emplois statutaires d’Etat (et notamment contre les CDD et les vacations à répétition) ;
-l’augmentation uniforme de 300 euros des salaires, aucun salaire en dessous de 1500 euros net ;
-le retrait des mesures qui visent à la suppression de la filière « bibliothèques » ;
-la fin du démantèlement des EPST et des UMR (unités mixtes de
recherche)

Plus largement, ils refusent le modèle d’éducation et de recherche imposé par le gouvernement dont l’un des objectifs est la casse du service public, la remise en cause des acquis sociaux et la dégradation des conditions de travail de tous les salariés.

C'est notre université, Madame la présidente !



Quelques images du blocage aujourd'hui du bâtiment I, blocage au cours de laquelle notre présidente a quelque peu perdu son sang froid...
Non, Madame la présidente, l'université n'est pas à vous ; l'Université, c'est nous tous.

Le Canard Enchaîné aujourd'hui




Manifestation du mardi 24 mars, "de la maternelle à l'université"


Et encore, mardi 24 mars, Paris 12 était dans les rues de Paris (long trajet sous le soleil, de Port Royal au Panthéon, via les Gobelins). Dans le cortège, derrière la banderole rouge, le noir et le rouge dominaient.

La manifestation a rassemblé environ 15 000 personnes. Pour plus d'info, voir le blog de Sylvestre Huet.

Le matin, sur France Inter, Xavier Darcos avait considéré que le mouvement de protestation était "l'arbre qui cachait la forêt". Dans la soirée, Valérie Pécresse persistait dans son entêtement face à la CTPU :

Le SNESUP-FSU (7élus) et FO (1 élu), soit plus de la moitié des sièges, ont quitté la séance du CTPU (Comité Technique Paritaire Universitaire) ce mercredi matin devant le refus de V. Pecresse de revenir sur la modulation qui revient à alourdir les services des enseignants-chercheurs et remet en cause le caractère national de leur statut.
Après une bataille d'interventions pour arracher quelques modifications de principe (missions des enseignants-chercheurs, rattachement à une équipe de recherche,...), et devant cette obstination sur l'un des aspects essentiels du texte statutaire, le SNESUP comme FO a demandé, à 1h30 du matin, une suspension des travaux du CTPU. La ministre a brutalement refusé tout en tentant retenir les élus du SNESUP pour annoncer des augmentations de CRCT (congés scientifiques) dans leur attribution pour moitié par les sections du CNU, comme la fixation à 50% de la part des promotions attribuée à ces mêmes sections du CNU...toutes deux revendications de longue date du SNESUP.
Le refus précis de V Pecresse sur les services comme son refus global de répondre à l'ensemble des revendications appelle à intensifier les mobilisations de la communauté universitaire pour l'abandon de ce décret et des autres dispositifs contestés.

Paris le 25 mars
Jean Fabbri secrétaire général du Snesup

mardi 24 mars 2009

Sa moijesté Darcos écrit dans ses journaux, cause dans le poste, mais reste sourd sur le fond.

Éléments de réponse de la Coordination Nationale de la Formation Des Enseignants aux propositions formulées par M. Darcos le 20 mars 2009 (coordination-nationale-iufm@googlegroups.com)

1/ En vue de la mise en place définitive de la réforme, je vous fais connaître mon accord pour qu'une discussion soit ouverte dans les plus brefs délais sur les places respectives de l'admissibilité et de l'admission aux concours pendant l'année de M2, afin de permettre de concilier au mieux la préparation des concours avec une formation universitaire disciplinaire adossée à la recherche et une formation professionnelle s'articulant autour de stages.

Commentaire CNFDE : Il n’est pas question que dès 2010 les concours aient lieu pendant l’année de M2, ni même qu’ils soient conditionnés à l’inscription en M1. Seule la licence est obligatoire pour les concours de PE et le CAPES (les décrets seraient de toutes façons impossibles à modifier en temps utile). Il n’est pas non plus question d’introduire dès l’année prochaine une formation universitaire spécifique : les maquettes, impossibles à réaliser correctement, ne sont pas déposées et ne le seront pas dans les délais utiles. Il n’y a pas de discussion possible dans ce cadre et il est impensable de s'enfermer dans une négociation qui ne porterait que sur la date des épreuves du concours.

2/ Les stages rémunérés en responsabilité des étudiants mis en place pendant l'année de M2 serviront à enrichir l'offre d'enseignement en établissement et à développer la formation continue, notamment des jeunes enseignants dans les premières années d'exercice. Ces stages ne seront pas utilisés pour couvrir des besoins en remplacement de personnelsen congé ou des besoins permanents d'enseignement.

Commentaire CNFDE : Il n’est pas envisageable de combiner préparation aux concours (surtout s’ils sont inchangés) et des stages, même rémunérés, pendant l’année de M2. Pour faire des économies de tous les côtés, le ministère propose que des étudiants en M2 fassent des stages pour remplacer les enseignants dans leurs premières années d’exercice après le concours : il remplace ainsi une véritable année de formation au métier d'enseignant par un précariat généralisé, dont les élèves seront les premières victimes. Comment pourrait-on confier des classes "en responsabilité" à des étudiants dont les compétences n'ont pas été validées par le concours ? La rémunération d'un travail d'enseignant doit être liée à un recrutement et à un statut ; un stage fait partie d'une formation, incluant enseignements, stages en responsabilité ou en situation, suivi par des formateurs.
Par ailleurs, le nombre de stages rémunérés n’est pas précisé. D’autres déclarations ministérielles laissent entendre que l’on ne pourrait en offrir qu’à un tiers environ des étudiants préparant les concours, impliquant ainsi une présélection des candidats qui devraient bénéficier de ces stages. S'il s'agit de réserver ces stages aux lauréats des concours, on rencontre d'autres difficultés : les épreuves devraient dès lors être placées très tôt dans le calendrier, pour que les résultats soient connus avant le début des stages (avec une incertitude, jusqu'au résultat, sur le nombre de stages à prévoir par académie), et il faudrait ensuite offrir un cursus commun à une double population d'étudiants : ceux qui auraient réussi le concours et les autres.

3/ Je vous confirme que dès la rentrée universitaire 2009, un dispositif d'accompagnement social visant à garantir la démocratisation du recrutement sera mis en place, de manière complémentaire aux aides sur critères sociaux déjà existantes dans l'Enseignement supérieur. Dans ce cadre une réflexion sera ouverte sur les modalités de la contribution du dispositif des AED à cet accompagnement social.

Commentaire CNFDE : Ce « dispositif d’accompagnement » (non chiffré) ne peut pas compenser la perte d’une année rémunérée dans le cursus des jeunes enseignants, qui devront, après la licence, financer une année d’étude supplémentaire. Les postes d’AED, rappelons-le, sont aussi une perte de temps pour l’étudiant qui veut préparer sérieusement un concours très sélectif. Les étudiants aux revenus modestes seraient ainsi doublement pénalisés par la réforme : une année de plus à financer, éventuellement par un poste d’AED qui handicapera leur préparation. Seul un système de pré-recrutement serait de nature à assurer une véritable démocratisation.

4/ Pendant l'année de fonctionnaire stagiaire, à partir de la rentrée 2010, une partie des obligations de service, de l'ordre d'un tiers, sera consacrée à une formation continuée renforcée permettant la mise en place d'un tutorat et de retours réguliers en formation universitaire, à visée disciplinaire ou professionnelle.

Commentaire CNFDE : À l’heure actuelle, un PLC2 ne fait généralement qu’un peu moins de la moitié de son service statutaire, un PE2 effectue un "stage filé" d'un jour par semaine, le reste de leurs services étant affecté à leur formation professionnelle et disciplinaire. Leur faire exercer devant élèves les « deux tiers » de leur service est une régression inacceptable, dictée seulement par une recherche de diminution des coûts de formation. Et dans la mesure où le stagiaire sera obligatoirement titulaire d’un M2, que sera la « formation universitaire » qu’il doit recevoir ?

5/ Les formateurs universitaires responsables de la formation des étudiants au métier d'enseignant participeront à la validation des stages en lien avec les tuteurs et, dans le premier degré, les professeurs des écoles maîtres formateurs. Ils veilleront à la bonne insertion de ces stages dans le cadre des masters et travailleront en partenariat avec les écoles et les établissements scolaires. Les universités seront invitées à coordonner et structurer de façon cohérente l'action de ces formateurs.

Commentaire CNFDE : Cela suppose à nouveau que tous les étudiants pourraient bénéficier de stages, ce qui est loin d’être garanti. Si les stages sont obligatoires pour valider le M2 et que le M2 est obligatoire pour être admis aux concours, alors il y a là un goulet d’étranglement qui introduit une différence de traitement inacceptable entre les candidats. Contrairement à la situation actuelle, il ne serait plus possible de passer les concours en candidat libre.
Le travail de mise en stage est un travail très lourd, administrativement, il demande une collaboration compliquée avec les services de l'Inspection académique. Il faut aussi penser aux cycles et aux niveaux, dans le premier degré : pour apprendre, un PE doit pouvoir aller en maternelle, au cycle 2 (CP et CE1) et au cycle 3 (enfant de 3 à 11 ans !) Pour les PLC, il faut aller en lycée et en collège (penser aux distances, aux difficultés géographiques, aux implantations variées, rurales, urbaines, à l'éloignement...) : comment insérer tout ce dispositif dans l'année de préparation du concours ? Qui fera ce travail ? L'irremplaçable savoir-faire des IUFM n'est même pas évoqué dans le texte du ministre (même si l'on peut se féliciter que les « maîtres formateurs » le soient), qui évoque de manière très floue des "formateurs universitaires" et des "tuteurs".
Le texte du ministre pose également un problème statutaire : dans la mesure où les concours sont maintenus dans leur forme actuelle pour 2010, comment peut-on, sur cette base, ne pas offrir à ceux qui les réussiront (PE2, PLC2, PLP2) les mêmes conditions de stage que celles qui prévalent actuellement ? Les décrets (décrets inter-ministériels de 1972 pour les PLC et de 1990 pour les PE) et les textes règlementaires seront-ils modifiés ?

6/ La mastérisation s'accompagnera de l'ouverture de négociations sur la revalorisation des enseignants, CPE et CO Psy. Celle-ci portera sur des mesures pour les jeunes enseignants recrutés à compter de la session 2010 ainsi que sur des mesures couvrant l'ensemble des catégories d'enseignants.

Commentaire CNFDE : Cette revalorisation (non chiffrée) ne pourra pas compenser, pour le fonctionnaire, la perte d’une année de cotisation et le financement d’une année supplémentaire de formation. Le remboursement des prêts étudiants actuellement envisagés par les députés de la majorité viendra encore grever le budget du jeune enseignant. Rien n’est dit par ailleurs sur la revalorisation de l’ensemble des enseignants des premier et second degré : ne faudra-t-il pas, comme lors de la création du statut de professeur des écoles, proposer à tous les enseignants en poste un accès à la nouvelle échelle de rémunération ? Rappelons que les enseignants qui ont passé les concours dans les dernières années ont – en fait – un niveau d’études bac + 5 (une année de préparation aux concours + une année de formation professionnelle et disciplinaire).

7/ Par ailleurs sera également abordé le sujet des conditions d'accès aux concours des non-titulaires pour leur recrutement à titre définitif.

Commentaire CNFDE : L’intention affichée est louable mais rien n’est précisé : concours adaptés ? Dispense du master ? Conditions d’accès à la titularisation ? Sur quel statut ? La question est d’autant plus cruciale que le système envisagé, qui génèrera un grand nombre de « reçus-collés » (étudiants échouant aux concours mais titulaires du Master), va favoriser le recrutement de non-titulaires, y compris par des établissements privés en concurrence directe avec l'enseignement public. Vous avez également souhaité savoir comment serait engagé le processus pendant l'année 2009/2010.

8/ Pourront s'inscrire aux concours de la session 2010 : les étudiants déjà titulaires d'un master ou inscrits en M2. Pour ces candidats, le recrutement du fonctionnaire stagiaire pour la rentrée 2010 sera subordonné à l'obtention effective d'un master.

Commentaire CNFDE : Voir remarque 1. Il faut signaler une difficulté supplémentaire : que se passera-t-il au cas où un étudiant réussirait le concours et échouerait au master ? La pression sur les jurys des masters va être très forte dans ce cas, et il sera difficile de ne pas entériner la décision du jury de concours. A l'inverse, les risques de multiplication malsaine du nombre de "reçus-collés" (voir le point précédent) pourraient inciter les jurys de masters à ne pas délivrer ce diplôme aux étudiants qui échouent aux concours. La seule formule qui ne présente pas ces deux dangers symétriques serait un dispositif destiné à reconnaître par un master, a posteriori, le niveau bac + 5 des titulaires d'un concours.
· A titre exceptionnel et dérogatoire, pour la seule session 2010 des concours :
- pourront se présenter aux concours de la session 2010 et être admis pour la rentrée scolaire 2010, sans conditions nouvelles de diplômes, les candidats présents aux épreuves d'admissibilité de la session 2009 ;
- pourront également se présenter aux concours de la session 2010, les étudiants inscrits en M1 à la rentrée universitaire 2009. En cas de réussite à un concours de la session 2010, le bénéfice du concours leur sera garanti pendant un an. Ils seront
recrutés comme enseignants stagiaires pour la rentrée scolaire 2011 sous réserve de l'obtention de leur M2 à l'issue de l'année universitaire 2010-2011. Ces étudiants bénéficieront pendant cette année des stages en responsabilité ainsi que des différents dispositifs d'aide prévus pour les étudiants de M2.

Commentaire CNFDE : La condition suppose à nouveau que des masters professionnels de formation des enseignants existent dès l’année prochaine, ce que refusent la quasi-totalité des universités, en raison de l’impossibilité de concevoir ces masters de manière satisfaisante. Une seule disposition est acceptable pour 2010 : le maintien des concours dans les conditions actuelles d’inscription : la licence. C'est d'ailleurs, paradoxalement, le niveau des connaissances exigées pour les concours tels qu'ils sont définis dans les projets du ministère.
Si l'on suivait le raisonnement du ministère, on aurait à la rentrée 2009 :
- des établissements qui n’auraient pas déposé de master (en particulier les IUFM) et qui donc ne pourraient accueillir des étudiants préparant les concours. Les IUFM dans ce cas n’auraient comme étudiants à la rentrée 2009 que les lauréats des concours de cette année. Les universités intégratrices seraient amenées à réorganiser
profondément leurs services pour gérer cette difficulté.
- des établissements qui ont déposé les nouveaux masters, et qui avaient déjà des masters traditionnels. Dans ces établissements, certains étudiants d’une même filière passeraient le concours en M1, tandis que d’autres le
passeraient en M2… on imagine la pagaille…
- des étudiants qui auraient des difficultés à s’inscrire à des préparations convenant à leur cas. La situation serait dramatique pour la préparation au concours de professeurs des écoles et au CAPLP car les IUFM n’auraient pas de masters où les inscrire, et même si des universités proposent des masters préparant à ces concours, leur offre est très insuffisante, et inappropriée car elle prévoit que le concours se passera en M2.
- des étudiants qui prépareraient les concours en M1 et qui l’année suivante seraient disponibles pour leur master,condition indispensable pour être recrutés comme stagiaires, tandis que d’autres passeraient leur concours lors de l’année M2 : que se passerait-il d'ailleurs s'ils réussissaient au concours et échouaient à leur master ? Bref, sur une même académie des offres de masters illisibles pour les étudiants

9/ Afin de permettre l'adaptation progressive de l'appareil universitaire de formation, les concours seront maintenus dans leur état actuel pour la session 2010. La réflexion sur la rénovation des concours de la session 2011 devra s'engagerrapidement. C'est dans ce cadre que seront également examinés les ajustements pour certaines disciplines professionnelles de
l'enseignement professionnel.

Commentaire CNFDE : Ce maintien des concours dans leur forme actuelle est une concession, dont il faut se réjouir, mais qui aboutit à une absurdité : il est impossible de préparer aux concours dans leur forme actuelle dans le cadre d’un master professionnel adapté à la préparation de concours modifiés. Même les quelques universités qui ont cru bon de déposer des maquettes (conçues sur la base des annonces erratiques du ministère, et en particulier sur l'hypothèse d'épreuves placées en M2) ne pourront pas préparer aux concours actuels en intégrant les stages, une formation professionnelle et une initiation à la recherche. La préparation aux concours dans leur forme actuelle requiert, rappelons-le, une année pleine de formation, extrêmement dense. Il est impossible d’y ajouter quoi que ce soit.

10/ Les étudiants préparant les concours, dans les différents parcours organisés par les universités bénéficieront dès la rentrée 2009 de l'offre de stages de 108 heures, que ce soit en pratique accompagnée ou en responsabilité afin de préparer
leur professionnalisation progressive.

Commentaire CNFDE : Il faut comprendre, semble-t-il, qu’il s’agit du dispositif dénommé « stages rémunérés en responsabilité des étudiants » et évoqué dans le point 2. Faut-il comprendre que seuls les stages « en responsabilité » seront rémunérés ? Dans tous les cas, ces stages sont présentés plus haut comme faisant partie des maquettes du master, et donc obligatoires. Ils sont présentés ici comme étant simplement destinés à « préparer leur professionnalisation progressive ». Répétons que le Ministère ne sera pas en mesure d’offrir des stages à tous les étudiants préparant les concours. Il faut aussi se poser la question du calendrier de ces stages et de leur insertion dans les formations.
Le stage n'a pas à être une "offre". Le stage est un droit, c'est une modalité de la formation. Je tiens enfin à rappeler solennellement que le principe du recrutement par concours nationaux est bien évidemment un principe intangible et que les candidats à la fonction de professeur ou de CPE continueront à être recrutés à travers les différents types de concours actuellement existants. En outre, je vous confirme que pour la session 2010, le nombre des places aux concours externes du 1er comme du 2nd degré sera au moins égal à celui des concours 2009.

Commentaire CNFDE : Promesse… Vu le nombre croissant de départs en retraite, il n’y a rien d’exceptionnel à ce que le nombre de postes mis au concours soit maintenu. Il devrait en réalité augmenter significativement pour maintenir le potentiel de formation des établissements soit maintenu au niveau actuel.

Conclusions CNFDE :
- Le maintien des concours dans leur forme actuelle pour l'année prochaine est une première victoire arrachée par le combat mené par toute la communauté des acteurs de la Formation des enseignants depuis plusieurs mois, mais les propositions formulées par le ministre sont inacceptables en l'état. Elles aboutissent à des incohérences, à une illisibilité totale de l'offre de formation, à la mise en concurrence des universités et maintiennent les aspects les plus contestés de la réforme envisagée.
- Seul le maintien, en 2010, des conditions d'inscription aux concours, du dispositif de formation actuelle et de l'année de stage après les concours permettra d'ouvrir des négociations, basées sur une large consultation sur ce que doit être, à l'avenir, la formation des enseignants.

Le secrétariat de la CNFDE, le 21 mars 2009

dimanche 22 mars 2009

Contre programme à Paris 12 : 23-27 mars


L’Amphi jaune au CMC est toujours occupé.


Lundi 23 mars 2009

8h-10h : AG de l’IUFM-Site de Bonneuil / salle 804

Matin : débrayage des cours avec distribution de tracts, à la Pyramide (1)

14h : Manifestation devant l’Inspection Académique du 94
Lieu : 68-70 av. du Gal de Gaulle, Créteil

18h : AG interprofessionnelle / Amphi jaune


Mardi 24 mars 2009

JOURNEE NATIONALE « DE LA MATERNELLE A L’UNIVERSITE »

Matin : débrayage des cours avec distribution de tracts, à la Pyramide (2) et en parallèle, sur le site de Melun-Sénart

10h : AG enseignants l’UFR des LLSH / salle 236

11h30 : AG unitaire / Amphi jaune

14h : Manifestation nationale « De la maternelle à l’université », depuis Port-Royal. Parcours en cours de négociation.
Départ de Créteil à 13h15.

Après-midi : remise de courriers au Conseil Régional (Paris, 7ème)


Mercredi 25 mars 2009

Matin : Réunions de plusieurs départements de l’UFR LLSH

14h : À l’initiative de l'UFR de Langues et Civilisations de Marne-la-Vallée, lecture publique de La Princesse de Clèves en français et en langues étrangères (volumes disponibles en anglais, allemand et espagnol) devant le rectorat de Créteil.

19h30 : Le Groupe Février (Objectivement) présente en hommage à Raymond Queneau (et au Président Darcos) : LES EXERCICES DE STYLE « MOI-JE » (dernière version remasterisée) dans le cadre de la « Journée/Nuit de l’Université ».
Université de Marne-la-vallée, Bâtiment Rabelais, Bd Descartes, Champs-sur-Marne, RER A Station de Noisy-Champs.
Egalement au programme de la journée : Barbecue, tournois sportifs, ateliers, musique...
Apéro à partir de 18h, projection du film "Lip" à 21h. Venez nombreux !


Jeudi 26 mars 2009

12h : AG unitaire / Amphi jaune



Vendredi 27 mars 2009

Mobilisation de Paris 12 dans « La Ronde infinie des Obstinés », à Paris, Place de Grève (Hôtel de Ville).
Inscription par tranche de 2h (ou plus) sur une affiche devant l’Amphi jaune

14h-17h : Atelier de soutien méthodologique pour les étudiants grévistes (Histoire).
Jean-François Dubost / PF 901