tag:blogger.com,1999:blog-55340973206798425842024-03-14T04:33:29.495+01:00.Ce blog propose aux personnels et étudiants de Paris12 en grève un espace d’information et de débat sur le mouvement en cours. Modéré sous la responsabilité de la coordination des personnels en lutte et des organisations syndicales participant au mouvement, il accueille les informations, commentaires et débats sur les mobilisations à Paris 12 (UFR, IUFM, IUT...)pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.comBlogger174125tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-31028571811533282752010-04-09T17:18:00.002+02:002010-04-09T17:40:33.479+02:00LE CRACC EN FETE A NANTERRE SAMEDI 10 AVRIL<div align="center">FAUT-IL TIRER SUR UNE AMBULANCE? NON...</div><div align="center">MAIS SUR UN CORBILLARD, OUI? AVEC PLAISIR</div><div align="center"> </div><div align="center"> </div><div align="center">Au théâtre de Saint-Quentin en Yvelines, samedi 10 avril à 16 heures</div><div align="center">Le groupe Février (2009) de notre université</div><div align="center">donne une représentation des</div><div align="center"> </div><div align="center"><em>EXERCICES DE STYLES MOI-JE</em></div><div align="center"> </div><div align="center">en hommage posthume au ministre "président" Darcos</div><div align="center">et à</div><div align="center">Raymond QUENEAU</div>pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-78406009691745967622010-03-18T09:21:00.002+01:002010-03-18T09:58:54.779+01:00Signez les pétitions pour une autre formation des enseignantsA Livry-Gargan la mobilisation se poursuit.pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-57090409209912902932010-02-16T09:51:00.003+01:002010-02-16T10:07:17.774+01:00Elections au Conseil de gestion de l'UFR LSH: Votez pour la liste "Démocratie et action"Cette liste a pour premier ciment la solidarité née et forgée dans lesconflits récents, mais elle a voulu s'ouvrir à toutes les bonnes volontés désireuses de refonder collégialement l'UFR. Il s'agit de résister aux aspects nocifs des réformes actuelles, mais aussi de s'ériger en force de proposition sur les question essentielles qui engagent l'avenir de notre UFR.<br /><br /><br /><span style="color:#ff0000;"><strong>Nous nous engageons à</strong></span><br /><span style="color:#ff0000;"><strong></strong></span><br /><ul><li><span style="color:#ff0000;"><strong>Travailler dans la transparence et la collégialité pour faire de l'UFR et de ses commissions des lieux d'échange et de décision.</strong></span></li><li><span style="color:#ff0000;"><strong>Faire vivre un débat ouvert dans ces année de mutation qui engagent l'identité de l'UFR et ses missions.</strong></span></li><li><span style="color:#ff0000;"><strong>Soutenir une politique des savoirs qui réaffirme et nourrisse le rôle social et culturel de l'université en Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales.</strong></span></li><li><span style="color:#ff0000;"><strong>Promouvoir la maîtrise du français, des langues étrangères, des savoirs et des cultures, nécessaires à l'épanouissement de chacun dans la société actuelle.</strong></span></li><li><span style="color:#ff0000;"><strong>Poursuivre les objectifs du plan Licence par une organisation pédagogique plus cohérente tenant compte des besoins de nos étudiants.</strong></span></li><li><span style="color:#ff0000;"><strong>Accompagner les étudiants et mieux les intégrer à la vie universitaire.</strong></span></li><li><span style="color:#ff0000;"><strong>Créer un cadre de travail plus convivial.</strong></span></li><li><span style="color:#ff0000;"><strong>Développer et rationaliser l'information et la communication.</strong></span></li><li><span style="color:#ff0000;"><strong>Renforcer les liens du Conseil d'IFR avec le Conseil Scientifique de l'UPEC et celui du PRES.</strong></span></li><li><span style="color:#ff0000;"><strong>Impliquer davantage les directions des équipes de recherche et la direction de l'école doctorale dans le fonctionnement de l'UFR.</strong></span></li><li><span style="color:#ff0000;"><strong>Elaborer collégialement des critères d'évaluation scientifique adaptés à nos disciplines.</strong></span></li></ul><span style="color:#ff0000;"><strong></strong></span>pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-11499192659078063712010-02-16T09:48:00.001+01:002010-02-16T09:51:15.822+01:00Unanimité du conseil de l'UFR de LSH contre la mise en place des maquettes de mastérisationLe conseil de gestion de l’UFR des Lettres et sciences humaines réuni le 12 février 2010 tient à prendre position sur le processus de mise en place de la « mastérisation » des concours de recrutement des enseignants du primaire et du secondaire. Il juge que le dispositif prévu par les ministères ainsi que le calendrier envisagé pour les concours sont parfaitement irréalistes et inapplicables en l’état et conduiraient, s’ils étaient maintenus, à altérer durablement la qualité de la formation, tant disciplinaire que pédagogique, des futurs enseignants. Il considère en outre que l’architecture des nouveaux concours, telle qu’elle a été étrangement conçue, constitue une menace pour l’enseignement supérieur et la recherche en lettres, langues et sciences humaines. A vouloir atteindre simultanément dans les deux ans de master quatre objectifs fondamentaux (renforcement de la formation disciplinaire, initiation à la recherche, préparation aux métiers de l’enseignement et stages professionnels), il y a le risque, sinon la certitude, de n’en atteindre aucun. En conséquence, le conseil se prononce pour le moment contre la mise en place de maquettes tant qu’il n’y aura pas de remise à plat de la réforme des concours.<br /><br />Motion adoptée à l’unanimité des présents et représentés.pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-11943350780288646622010-02-11T09:34:00.002+01:002010-02-11T09:40:47.438+01:00Une élection enseignante à ne pas négliger aujourd'hui<div align="center"><br /><strong>Scrutin du 11 février 2010 au CA de l’UPEC</strong></div><div align="center"><strong></strong> </div><div align="center"><strong>Plateforme " Coopérations – Collégialité – Réussites " de la candidate au CA</strong></div><p><strong></strong> </p><p><span style="color:#ff0000;">Isabelle LABORDE-MILAA, née en 1953, est maître de conférences en Sciences du langage, à l’UFR de Lettres et Sciences Humaines. Enseignantedans le second degré pendant 15 ans, elle a occupé ensuite un poste deMC à l’université d’Amiens, avant sa mutation à Paris 12 (désormaisUPEC) en 2005. Elle est, par ailleurs, élue à la 7ème section du CNU. Son parcours de chercheure (analyse du discours) et d’enseignante l’aamenée à s’investir dans la formation professionnelle (enseignement,journalisme, communication, rédaction) universitaire.</span></p><p><span style="color:#ff0000;">Page personnelle: http://www.univ-paris12.fr/www/labos/ceditec/laborde.html</span></p><div align="center"><br /><br />POURQUOI une ÉLECTION PARTIELLE à l’UPEC (Paris 12) </div><br />• Notre liste dans le Collège B avait obtenu 6 sièges sur 7 aux élection de 2008<br />• Deux élues de notre liste sont parties à la retraite : Françoise Friemel (Médecine) et Angelika Keller (Sciences)<br /><br />QUELLE EST LA SITUATION EN 2010 ?<br />Autonomie ? C’est tout le contraire … La loi LRU est en fait une loi de soumission : la dépendance de l'Université vis à vis de<br />financeurs locaux pèsera à terme sur la recherche et sur l’offre de formation rendues de plus en plus inégalitaires ; mise en cause<br />aggravée des statuts du personnel : précarisation croissante [ contractuels faute d’emplois de titulaires ] et une subordination [ mode de<br />recrutement, avancement, primes, définition du service ] à la présidence de l'Université.<br />Au plan national, les organisations soutenant nos listes ont dit dès juin 2007 leur opposition à la logique et aux clauses de la loi « LRU »<br />avec maints syndicats et associations (CGT, UNSA, UNL, FCPE, LDH, JEC, Solidaires, …). Loin de s’opposer à tout changement, elles<br />ont présenté un Mémorandum en 10 propositions constructives pour un autre avenir universitaire, d’autres réponses aux besoins de<br />société. Les derniers textes et chantiers de la ministre sont alarmants : comités de sélection ad hoc sans élus, campus à plusieurs<br />vitesses, fausse professionnalisation, précarisation, … dans le contexte d’un budget 2010 en trompe-l’oeil sans création d’emploi ; et<br />d’un pilotage accru de la part de la DGESIP.<br />Au plan local de l’UPEC (Paris 12), nos élus ont alerté les collègues sur les dangers d’une nouvelle donne inégalitaire et<br />présidentialiste rompant – comme pour les PRES – avec le service public et avec la collégialité, en appelant à se saisir des textes<br />(loi + décrets), à prévenir leurs incidences et à soutenir le mouvement pour une autre réforme concertée du Supérieur et de la<br />Recherche. Le nouveau mode de scrutin au CA bafoue le pluralisme.<br /><br />NOS ÉLUS RÉCLAMENT UN FONCTIONNEMENT À LA FOIS COLLÉGIAL ET DÉMOCRATIQUE SUR LES DOSSIERS EN CHANTIER :<br />• La politique d’avancement des personnels : le « tout-indemnités » risque d’exposer les personnels au clientélisme, de<br />développer la course à la prime et, au total, de détruire la collégialité. Nous veillerons à une application identique du Référentiel<br />National des Tâches dans toutes les composantes, qui privilégie les décharges d’enseignement dans la reconnaissance des<br />tâches, plutôt que l’attribution de primes.<br />• La politique de recrutement et de création d’emplois : savez-vous que le volume total des heures complémentaires<br />correspond à plus de 700 postes d’enseignant-chercheur ? Même si un volant d’heures est incompressible (par exemple :<br />interventions extérieures de professionnels), ce montant est très, trop élevé et appelle un rattrapage substantiel, par des<br />créations d’emplois de titulaires, pour notre université sous-encadrée.<br />• Le PRES "Université Paris – Est " : toute décision importante concernant le PRES devra faire l’objet d’un débat et d’un vote<br />au CA de l’UPEC ; les élus de notre liste le demanderont.<br />• La "Masterisation " : la version Pécresse-Châtel (en particulier la dernière circulaire) est notoirement une catastrophe … Nous<br />demandons son abandon et continuerons à nous battre (motions au CA) pour une formation bien articulée entre dimensions<br />disciplinaire et professionnelle et pour des contenus de concours de qualité. Cela implique le maintien de l’IUFM sur tous<br />ses sites et dans toutes ses missions, ainsi que la pérennité des emplois et des fonctions – selon les engagements formulés,<br />pour mémoire, lors de l’intégration de l’IUFM à Paris 12.<br /><br />VOTEZ – Faites voter pour la candidate soutenue par le SNESUP – FSU avec SLR et le SNCS – FSU.pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-57414403200372274042010-02-11T09:23:00.003+01:002010-02-11T09:29:35.122+01:0011 février: élections étudiantes aux trois conseils: la position de l'AGEC<strong>QUELS SONT LES ENJEUX ACTUELS ?</strong><br /><br /><br />- <strong>La LRU.</strong> Cette loi (Liberté et Responsabilité des Universités) entraine une concentration des pouvoirs entre les mains des présidents et affaiblit encore plus le pouvoir étudiant dans les universités. Elle prépare la privatisation des universités en organisant une prétendue « autonomie » où les capitaux privés et l’augmentation des frais d’inscription et de scolarité permettront de suppléer au désengagement financier de l’état et concrétise la casse du cadre national des diplômes. Contre cette destruction du service public de l’éducation, nous luttons pour une université émancipatrice, gratuite, laïque et ouverte à tous.<br /><br /><br />- <strong>La masterisation</strong>. C’est ainsi qu’on désigne la nouvelle formation des futurs enseignants, au terme d’un master : nous nous sommes mobilisés l’année dernière, cela a permis de repousser son application. Il faut désormais l’empêcher. En effet, en sus d’être inapplicable, elle ne mène qu’à une baisse de la qualité de la formation, exclue les étudiants aux moyens modestes du fait de l’allongement des études et permet à l’Etat d’embaucher des vacataires ayant réussi leur M2 mais n’ayant pas eu le concours, détruisant le statut et la fonction d’enseignant. Si la formation des enseignants est sans doute à repenser, cette réforme est la pire des solutions et ne répond absolument pas aux difficultés actuelles !<br /><br /><br /><strong>Les bourses et les logements</strong>. Les bourses sur critères sociaux et les logements ne dépendent pas directement de l’Université, mais du CROUS. Ce ne sont donc pas des enjeux pour ces élections : nous serons invités ultérieurement à voter pour nos représentants au CA du CROUS de Créteil. Il ne faut pas que nous nous laissions abuser par les gesticulations de certains syndicats, concernant des promesses qui ne sont même pas inscrites au budget – donc qui ne seront pas appliquées – et octroyées par le gouvernement en échange de leur soumission effective.<br /><br /><br /><strong>La transparence et la vie associative.</strong> Nous devons forcer l’Université à diffuser les informations dont elle dispose au lieu de les retenir et de ne les faire parvenir qu’aux syndicats qui lui sont soumis, parce que ce sont elles qui nous permettent de nous organiser efficacement et d’imposer notre intérêt étudiant. Il faut également en finir avec les lenteurs administratives imposées aux associations qui divergent des pouvoirs dominants à Paris 12, quand les associations proches de la direction sont choyées et soutenues financièrement.pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-63265690305542410632010-02-08T22:59:00.002+01:002010-02-08T23:04:49.345+01:00Dramatique concours de circonstance : nous voulons les écrits des concours au printemps 2011 !Le calendrier choisi par le ministère pour les concours de l'année 2011 est emblématique de l'ensemble de la réforme de la formation des enseignants. S'y lisent le mépris pour l'idée même de formation et l'absence totale de prise en compte de l'intérêt des étudiants. Demander que les concours soient maintenus au printemps, c'est, de notre part, tenter d'agir sur l'aspect le plus ubuesque de cette réforme tout entière néfaste pour la formation des enseignants et pour l'avenir des élèves et des étudiants ; c'est rappeler qu'il faut du temps pour former au métier d'enseignant ; c'est redire encore une fois que c'est aux universités d'organiser la formation des enseignants, non aux rectorats, aux instituts catholiques et aux officines privées. Au fur et à mesure de l'annonce des dates des prochains concours de recrutement des enseignants, on réalise en effet ce qu'elles signifient, et l'incrédulité grandit :<br />- Il s'agirait de préparer les concours de professeurs des écoles comme ceux des professeurs des lycées et collèges en un mois (écrits des concours du CRPE, dont la nature des épreuve est modifiée, en septembre ; exemple d'un CAPES, celui d'histoire et géographie : écrits le 3 novembre) : comment mieux dire que les savoirs n'ont aucun sens, puisque les programme ne seront connus que tardivement ?<br />- Les épreuves de l'automne 2010 seraient de fait réservées aux collés de la session du printemps 2010, ce qui constituerait une entorse à l'égalité entre les candidats. Le concours 2011 serait-il conçu comme le rattrapage du concours 2010 ? Les candidats se présentant pour la première fois auront-ils l'occasion de préparer en temps réel les épreuves lors de « concours blancs » ?<br />- Les inscriptions aux concours sont annoncées à une date où nombre de candidats engagés dans la fameuse « année transitoire » ne sauront pas s'ils ont le master nécessaire à leur inscription : cherche-t-on à limiter les candidatures à quelques centaines de personnes ?<br />- En outre, certains IUFM ont déjà annoncé la reprise des cours en août<br />(voir <a title="blocked::http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article3434" href="http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article3434">http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article3434</a>)<br /><br />Au-delà de la dégradation inacceptable des conditions de travail que cela représente pour les enseignants, plusieurs questions doivent être posées :<br />• Auront-ils des étudiants devant eux ? Ceux-ci peuvent-ils enchaîner deux sessions de concours à quelques semaines d'intervalle ? Combien peuvent se permettre de ne pas travailler de manière rémunérée l'été ? Imagine-t-on qu'ils n'aient pas déjà organisé leur activité estivale ?<br />• Qu'en est-il des coûts induits par l'ouverture ds bâtiments (alors que certaines universités cherchent déjà à augmenter les plages de fermeture durant l'année afin de réduire leurs dépenses) ? Imagine-t-on, pour résoudre ce problème, de nous proposer de mettre des cours en ligne en libre service, alors que la préparation des concours est le lieu de développement d'une relation scientifique et méthodologique entre enseignants et candidats ?<br />• Quelles seraient les répercussions de ce calendrier sur les services de l'ensemble des personnels universitaires ? Il affecterait gravement à la fois le maintien des postes dans les IUFM et celui des traitements dans les UFR. <br /><br />Vue l'improvisation ministérielle, qui révèle un mépris profond de la situation des étudiants et de la conscience professionnelle des enseignants, il importe :<br />- de faire connaître partout les effets de cette mesure sur les services (en interne dans les UFR et les IUFM) ;<br />- de dénoncer l'inégalité entre les candidats et d'en avertir les étudiants ;<br />- de faire voter partout des motions demandant le maintien des écrits de concours au printemps 2011 (avec formation alternée des fonctionnaires-stagiaires sur décharge horaire, l'année suivant leur recrutement), à envoyer aux présidents des jurys de concours et aux deux ministères concernés ;<br />- de faire relayer par les instances centrales des universités que nous avons élues le refus de ce calendrier absurde (voir par exemple la <a title="blocked::http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article3393" href="http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article3393">motion votée par le C.A. de Grenoble III</a>) ;<br />- d'alerter les responsables politiques des effets délétères d'une telle disposition.<br /><br />Pas plus qu'une masterisation « rien en un », ce calendrier inapplicable ne doit pas s'appliquer !pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-9962114651374409872010-01-28T11:46:00.001+01:002010-01-28T11:48:51.293+01:00Déclaration de la CNU du 25 janvier sur la situation de l’Université et de la RechercheRéunis ce 25 janvier 2010 en Coordination Nationale, nous, enseignants, chercheurs, personnels administratifs, techniciens, bibliothécaires et étudiants dénonçons la politique de l’enseignement supérieur et de la recherche que mène l’actuel gouvernement.<br />Nous dénonçons les effets d’annonces budgétaires et financières alors que, de 1998 à 2008 la France est passée du 3ème au 6ème rang européen pour l’intensité en Recherche et Développement, et que pour celle des crédits budgétaires publics, elle est passée de la 1ère place en 1996 à la 7ème en 2007.<br />Nous dénonçons la casse du statut de la fonction publique de 1946 qui se traduit par la suppression massive dans l’enseignement et la recherche des emplois de titulaires, remplacés par des emplois précaires. Si nous avons fait reculer le gouvernement pour la suppression de postes prévue en 2010, rien n’est acquis pour le futur et, de toutes façons, sans création nette d’emplois, la recherche et l’université françaises reculeront par rapport aux autres grands pays.<br />Nous dénonçons la Loi LRU, la présidentialisation des universités, les compétences élargies, la réforme du statut des enseignants, la mastérisation, la réforme du CNRS, les modes de fonctionnement et d’intervention de l’AERES et de l’ANR, l’évaluation permanente et la différenciation salariale. Il s’agit de réformes menées sans concertation, dans la précipitation, dont la mise en œuvre accélérée et simultanée perturbe les établissements et décourage tous les personnels.<br />Nous dénonçons la façon dont le gouvernement prétend œuvrer pour l’autonomie des universités alors qu’il entend en fait contrôler la mise en place des PRES, la création de campus, la réorganisation immobilière des universités parisiennes, et la carte des diplômes et de la recherche via les habilitations de diplômes et de laboratoires.<br />Nous dénonçons la mise en place d’un système universitaire à deux vitesses, cherchant à distinguer toujours et à tous les niveaux une excellence sur laquelle se polarisent les moyens et le reste dont la pérennité semble compromise. S’ajoutant aux réformes évoquées et à la mise en concurrence généralisée de tous les personnels et des établissements, cette stratégie signe la fin du service public et d’une certaine conception de l’aménagement du territoire.<br />Nous dénonçons une politique de désinformation, et plus précisément l’accent mis sur les classements défavorables à la recherche française (Shangaï), qui servent de prétextes aux réformes évoquées, et le silence sur ceux qui lui sont favorables, comme le classement de Scimago qui place le CNRS à la première place mondiale des institutions de recherche, l’INSERM 10ème, le CEA 54ème et l’université Pierre et Marie Curie 76ème devant beaucoup de grandes universités américaines.<br />Nous dénonçons une politique qui prétend faire payer la crise aux seuls salariés dans le secteur public comme le secteur privé, tout en exigeant des contribuables le financement budgétaire massif des banques et des grands groupes privés. Cette politique n’affichr des objectifs ambitieux que pour mieux tromper l’opinion et détourner l’attention de ses pratiques réelles.<br />Nous dénonçons finalement une politique dont le principal défaut est que les principes réels qui la guident et toutes ses conséquences pour l’enseignement supérieur, la recherche, l’emploi, la formation des jeunes depuis le primaire jusqu’au supérieur, l’égalité des chances et les équilibres territoriaux n’ont jamais été explicitées et réellement discutées publiquement, notamment par la représentation nationale, c’est-à-dire par le parlement.<br />Le Processus de Bologne lancé en 1998 au sein du Conseil de l’Europe, et la stratégie de Lisbonne adoptée en 2000 par l’Union Européenne, ont institutionnalisé la notion de « grand marché » de la connaissance, de l’éducation et de la recherche. La transformation de la connaissance en marchandise exclut les notions d’un enseignement accessible à tous et d’une recherche au service de l’intérêt général.<br />Vu la gravité de la situation actuelle, la Coordination Nationale des Universités considère qu’une remise en question globale de la politique des années récentes est devenue une nécessité urgente. Elle confirme sa demande d’abrogation de la Loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) et du Pacte pour la Recherche.<br /><br />La Coordination exige :<br /> le retrait des décrets promulgués depuis le printemps 2009 concernant l’enseignement supérieur, le statut des enseignants-chercheurs et la formation des enseignants ;<br /> l’abrogation de la loi « relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique » et l’arrêt des suppressions programmées de postes de fonctionnaires ;<br /> la fin de la précarité dans la recherche et l’éducation, avec des créations de postes de fonctionnaires liés aux besoins réels et des budgets correspondant à ces besoins, ainsi qu’une actualisation acceptable des rémunérations des agents et des bourses des étudiants ;<br /> le retrait de l’actuel contrat d’objectifs 2009-2013 du CNRS, et le maintien du statut des unités mixtes de recherche.<br /> une révision globale de la Loi Organique Relative aux Lois de Finances (LOLF) d’août 2001 et de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) qui lui a fait suite.pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-54719954442454633862010-01-21T12:02:00.001+01:002010-01-21T12:07:14.842+01:00Jeudi 21 Janvier : TOUS EN GREVE dans la fonction publique<strong>Pour la défense du service public, de l'enseignement supérieur, de la recherche, des personnels, des emplois.<br /><br />12H00 Assemblée Générale Amphi Rouge </strong><br /><br /><strong>14H30 Manifestation à Paris<br />Manifestation Région Parisienne : 14h30 République vers Richelieu Drouot.<br />Ordre du cortège: FSU(Créteil, Paris, Versailles), CGT, UNEF, intersyndicales organisations.</strong>pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-22199064301790178182010-01-19T20:29:00.002+01:002010-01-19T20:37:07.364+01:00L’exercice des "Libertés et responsabilités des universités" :le "Non" de combat à la mastérisation<div align="justify">Sauvons l'Université ! Newsletter n° 23 - janvier 2010<br /><br />L’an dernier, la mobilisation de l’ensemble de la communauté universitaire a permis le report de la « mastérisation de la formation des enseignants ». Depuis, le gouvernement a distillé les mesures d’application de sa réforme, méprisé le travail et les recommandations des commissions qu’il avait lui-même créées, et continué d’ignorer les protestations argumentées de tous les acteurs concernés. À mesure que circulaires et autres arrêtés sont publiés, la réforme confirme sa dimension fondamentalement nocive. Aujourd’hui, nous sommes placés individuellement et collectivement devant nos responsabilités. Nous accusons la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, de détruire les cursus universitaires, des pans entiers de la recherche et de la formation des enseignants. Nous accusons le ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, de détruire le concours de recrutement, le statut de fonctionnaire d'État et d'encourager le développement des établissements privés d'éducation.Nous accusons le Premier ministre, François Fillon, de réduire les ambitions du gouvernement pour l'Éducation Nationale à la seule réalisation de gains de productivité, au nom de la Révision Générale des Politiques Publiques. Nous accusons le président de la République, Nicolas Sarkozy, de fouler aux pieds les règles implicites du paritarisme, de mépriser les critiques argumentées de la réforme des enseignants qui émanent unanimement de toutes les organisations concernées, syndicats, associations, sociétés savantes, et de tendre ainsi à constitutionaliser la funeste formule dont il est l’auteur « J’écoute, mais je ne tiens pas compte ». </div><div align="justify"> </div><div align="justify">Aujourd’hui, il est plus que temps que nous prenions, individuellement et collectivement, la mesure de ce qui se joue : les preuves de la volonté de destruction sont accablantes. Or, nous pouvons « agir en fonctionnaires de l’État, de façon éthique et responsable », car nous avons le choix : un « non » de combat à la mastérisation. Les preuves</div><div align="justify">- Les décrets sur le recrutement et la formation des enseignants (28 juillet 2009) ouvrent la porte à l’application de la réforme qui vise, à long terme la suppression des concours et, à court terme, le recrutement d’enseignants non fonctionnaires, plus soumis à la hiérarchie et travaillant dans des conditions dégradées mais dont on pourra toujours dire qu’ils ont en poche un « master enseignement ».</div><div align="justify">- Le 13 novembre 2009, un document présenté aux organisations syndicales, qui n’ont jamais été conviées à de véritables négociations, annonçait : </div><div align="justify">1) Que l’univers de référence de la préparation des concours sera les programmes du secondaire, ce qui enclencherait la disparition de filières entières de l’enseignement supérieur, surtout en sciences humaines et sociales, et un bouleversement complet de la formation des enseignants et de la définition des contenus universitaires (masters recherche vidés de leurs effectifs, cursus de licence ramenés à un rôle de « mise à niveau » des bacheliers, fin de l’articulation entre enseignement et recherche). </div><div align="justify">2) Que le calendrier des épreuves (écrits concours PE en novembre ; écrits concours CAPES en décembre) oblige soit à consacrer le M1 aux concours, ce que le texte demande de ne pas faire par ailleurs, soit à faire deux mois de cours seulement, soit à préparer les étudiants aux concours durant l’été, à l’université ou ailleurs.</div><div align="justify">- Le 21 décembre 2009, une circulaire précisant les grandes lignes des masters préparant aux métiers de l’enseignement, rejetée à la quasi unanimité par le CNESER, énonçait une série de principes contradictoires qui aboutissent à un master « rien en un » ou « un petit peu de tout pour faire semblant ». Destructrice pour les disciplines comme pour la formation professionnelle, elle a été entérinée le 23 décembre 2009.</div><div align="justify">- La formation en alternance lors de l’année de stage, jusqu’ici assurée par les IUFM qui ne sont plus cités dans les textes, dont on avait annoncé qu’elle serait désormais remplacée par un 2/3 temps dans les classes 1/3 temps pour la formation, laisse désormais la place à un dispositif clair : dès septembre, les lauréats des concours 2010 auront 18h de cours dès leur première année (textes des derniers jours diffusés dans certains rectorats).</div><div align="justify">- Pour les étudiants en master, la formation pédagogique se résumera à 108h de stage au maximum. Il s’agit là de masquer la nécessité de combler le manque d’enseignants résultant de la suppression de 73 300 postes dans l’Éducation Nationale entre 2004 et 2008. Ces remplacements seront plus importants, proportionnellement aux besoins, dans l’enseignement public que privé.</div><div align="justify">- Le 28 décembre 2009, les épreuves des concours sont enfin redéfinies dans un arrêté : tous les concours sont formatés au rabais, par modification des programmes et diminution du nombre des épreuves (et par là même des domaines de savoir requis). Mais ils intègrent tous une nouvelle épreuve, « agir en fonctionnaire de l’Etat de façon éthique et responsable » – montrant ainsi qu’ils serviront à sélectionner les agents les plus obéissants, et non les plus compétents.</div><div align="justify"> </div><div align="justify">Agissons en « fonctionnaires de l’État de façon éthique et responsable » ! (et pour cela nous n’avons pas besoin de passer une épreuve...)L’article L. 123-8 du Code de l’Education dispose que « Les établissements d’enseignement supérieur ont la responsabilité de la formation initiale et continue de tous les maîtres de l’éducation nationale (…). Cette formation est à la fois scientifique et pédagogique. » Mais comment le pourrait-elle, quand elle se verra réduite à un bachotage disciplinaire et à deux semaines au plus de stage en responsabilité totale ? Et qui croira qu’avec des personnels ainsi formés, recrutés par des concours ainsi expurgés, l’Education Nationale pourra encore assurer dans les écoles, les collèges et les lycées « l’acquisition d’une culture générale et d’une qualification reconnue à tous les jeunes, quelle que soit leur origine sociale, culturelle ou géographique » (Article L. 111-1) ? L’article L. 123-5, 1er alinéa du même Code dispose également que « Le service public de l’enseignement supérieur s’attache à développer et à valoriser, dans toutes les disciplines et, notamment, les sciences humaines et sociales, la recherche fondamentale, la recherche appliquée et la technologie ». Mais comment le pourrons-nous, lorsque nos filières de formation à la recherche seront vidées des étudiants les plus motivés pour la recherche au profit des seuls parcours de préparation aux métiers de l’enseignement ? On peut enfin lire à l’article L. 123-5, 2e alinéa que « Le service public de l’enseignement supérieur assure la liaison nécessaire entre les activités d’enseignement et de recherche. Il offre un moyen privilégié de formation à la recherche et par la recherche. » La politique du gouvernement nous demande d’aller contre les missions qui sont les nôtres. Soyons responsables collectivement !Libres de choisir Est-il exact que « nous n’avons pas le choix » ? La modification de l'offre de formation ou des projets de maquette est-elle la seule solution pour sauver la formation des enseignants ? Pour respecter l'intérêt supérieur des étudiants ? Il ne faut pas s’y tromper, ni renverser les responsabilités : les seuls fossoyeurs de l'Éducation Nationale seront ceux qui appliquent et non ceux qui rejettent.S i nous sommes convaincus des conséquences qu’aurait une telle politique, comme le laissent entendre les réactions qui se font jour, nous devons nous opposer partout où nous sommes et par tous les moyens à notre disposition à cette destruction, en nous coordonnant. Sans nous la réforme ne peut être appliquée. </div><div align="justify"> </div><div align="justify">Entrons dans une résistance qui dépasse de beaucoup nos seuls intérêts catégoriels, les seules universités, et sans laquelle ces dernières seront détruites de l’intérieur. Si nous baissons la tête et acceptons ce que nous condamnons tous, en renonçant à notre dignité, que ferons-nous quand nous verrons les effets de notre renoncement ? </div><div align="justify"> </div><div align="justify">Ne cédons pas aux sirènes qui répètent à l’envi que ce que nous ne ferons pas d’autres le feront : quelques universités ne peuvent former l’ensemble des enseignants français, pas plus que les établissements privés, et les jurys ne peuvent être constitués que d’inspecteurs ! Il est encore temps de refuser en bloc la réforme ! Pour cela deux instruments privilégiés : affirmer partout notre refus de l’appliquer et ne pas la mettre en place.</div><div align="justify"> </div><div align="justify">Continuons de faire voter partout au sein des universités des motions affirmant notre refus de modifier l’offre de formation (départements, UFR, conseils centraux).- Alertons les sociétés savantes dont nous sommes membres et demandons-leur de porter notre refus.- Refusons de participer à l’élaboration des maquettes mais invitons-nous dans tous les groupes de travail qui ont cet objectif pour rappeler les dangers de la réforme (y compris en termes de service et parce que tout ceci se passe à coût constant).</div><div align="justify"> </div><div align="justify">Annonçons notre refus de faire partie des futurs jurys et de préparer les épreuves absurdes mises en place.- Alertons et réunissons les collègues, soyons nombreux à la Coordination Nationale des Universités du 25 janvier qui doit permettre d’organiser une action collective.Et surtout</div><div align="justify"> </div><div align="justify">Ne mettons en place aucune nouvelle offre de formation liée à la réforme.- Refusons de participer à la mise en place de stages néfastes pour la formation des étudiants et dangereux pour les élèves qu’ils auront devant eux.</div><div align="justify"><br />Parce que notre responsabilité est aujourd’hui décisive, il faut rester unis, pour résister.Refusons de détruire la formation des enseignants ! </div>pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-36048084657975881982010-01-18T12:23:00.003+01:002010-01-18T12:47:11.984+01:002010 L'action continue dans le service public de l'éducation<div align="center">CALENDRIER</div><div align="center"></div><p>* 18 janvier :Café-Snesup à partir de 12h en salle de réunion de la Maison de l'Etudiant du CMC (Créteil)Ordre du jour:<br />- Compte-rendu des derniers CA,CS,CEVU<br />- Formation des maîtres : où en sommes nous ?<br />- Point sur les élections Nationales (CTPU et CTP MESR) et élections Locales à P12 :<br />- 1 siège Enseignant rang B à pourvoir au CA<br />- élections des Conseils de Gestion des fac de Lettre et de Sciences<br /><br />* 19 janvier: réunion pe préparation des élections au conseil de gestion de l'UFR LSH à 13h30 - salle 318<br /><br />* 21 janvier avec l’ensemble des fonctionnaires grève et manifestations<br />AG À 12H EN AMPHI ROUGE </p><p>* 25 JANVIER DE 10H À 17H: PREMIÈRE COORDINATION NATIONALE DES UNIVERSITÉS DE L'ANNÉE 2010 à Paris.<br /><br />* 30 janvier manifestation nationale pour l’Education.<br /><a class="moz-txt-link-freetext" title="blocked::http://www.fsu.fr/spip.php?article2001" href="http://www.fsu.fr/spip.php?article2001">http://www.fsu.fr/spip.php?article2001</a> </p>pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-22084364141813541522009-12-27T22:26:00.000+01:002009-12-27T22:27:19.341+01:00Lettre ouverte à Madame Simone Bonnafous, présidente de l’université Paris 12Madame la Présidente,<br />Nous vous adressons cette lettre ouverte suite à la réunion du CA de Paris 12 qui s’est tenu hier, vendredi 18 décembre 2009. Vous n’avez pas été en mesure de faire voter votre budget par défection d’élus de votre majorité et de personnalités extérieures nommées par vous. C’est donc un événement majeur auquel nous avons assisté.<br />Hier matin, étant en grande difficulté, vous avez eu recours à des pressions et à des tentatives de culpabilisation indignes de votre fonction, pressions très directes à notre encontre et vis-à-vis des élus de notre liste, et pis encore, sur des personnels administratifs dont l’indépendance est plus fragile. Nous avons été très choqués d’être interpellés par vous sur le thème de la responsabilité. Cela nous a offensés et poussés à vous écrire le présent courrier.<br />Vous connaissez nos analyses. Faut-il vous rappeler que nous pensons, pour bien en avoir mesuré les conséquences, que la loi LRU, comme le « Pacte pour la Recherche », sont préoccupants pour l’avenir du service public, contraire à l’intérêt de l’Université et des étudiants ? C’est sur cette base que nous nous sommes engagés contre ce que nous considérons comme étant une politique mauvaise, cynique et irresponsable, fondée sur la recherche d’éclat de la communication gouvernementale et sur une idéologie de la concurrence généralisée qui a démontré depuis longtemps son caractère destructeur. Cette loi s’inscrit dans une logique gestionnaire de « rentabilité » et de marchandisation des connaissances. Ainsi, avec le "grand emprunt", il s'agira désormais de gérer des fonds à faire fructifier et non plus d'étudiants à former le mieux possible. Cette loi s'inscrit aussi dans la perspective de suppression des divers services publics dont les mérites sont pourtant éclatants, ainsi que le démontre la résistance de notre pays à la crise. Alors que nos prédécesseurs ont mis un siècle et plusieurs conflits mondiaux et régionaux à les construire, il est apparemment facile de les détruire très rapidement.<br />Votre gestion actuelle vous conduit - en contradiction avec ce qui est connu de vos positions affichées antérieurement - à être l’un des supporters de Madame Pécresse, de sa politique destructrice adossée à un discours systématiquement mensonger (sur les moyens financiers, sur les personnels, sur les conditions de la recherche publique, etc...).<br />Spécialiste de la communication politique, vous connaissez le poids des mots. Par exemple, qu’y a-t-il de moins social qu’un « plan social » ? Or, la notion d’autonomie des universités est du même ordre. Quel enseignant-chercheur peut croire qu’être « autonome » vis-à-vis des pouvoirs publics, et par conséquent exposé aux groupes de pression (financiers, industriels, politiques), aille dans le sens d’une autonomie du savoir, de la pensée ou simplement des projets universitaires ? Cette autonomie de façade relève en réalité de logiques d’asservissement de la pensée à l’utilitarisme de court terme, entraînant une stérilisation de la connaissance. Toute l’histoire des sciences en atteste et vous ne pouvez l’ignorer.<br />C’est donc sur cette analyse que nous nous sommes engagés et que nous avons été élus au CA de l'université Paris12. Comment pouvez-vous imaginer que des pressions pourraient nous conduire à agir dans un sens contraire à nos engagements publics et à notre mandat? L’incident de ce matin-là est significatif du renversement du sens et du retournement des valeurs qui conduisent notre société au chaos: faire porter la responsabilité de ses échecs à ceux qui justement tentent de les faire éviter. Il nous est impossible de ne pas refuser et dénoncer ce brouillage incessant des positions.<br />Ensuite, ce qui est stupéfiant, c’est que votre propre majorité vous abandonne, et que vous en arriviez à tenter d'intimider votre opposition pour la pousser à siéger. D’ailleurs, il aurait été pour le moins paradoxal que ce soit notre présence qui vous permette de faire passer votre politique ! Mais c’est aussi l’occasion de rappeler la composition du CA de Paris 12. Le scrutin des personnels de février 2008 a élu 7 enseignants ou enseignants-chercheurs sur nos listes (FSU-SLR) et 7 sur les vôtres, 1 représentant BIATOSS sur les nôtres, 1 sur les vôtres, et 1 UNSA. Ce qui, vous en conviendrez, témoignait d’un réel équilibre entre nos deux courants. Malgré tout, vous avez décidé de nommer seule les membres extérieurs, et de vous faire élire dans la foulée par ce nouveau CA dont vous aviez modifié l’équilibre, soutenue en cela par les élus étudiants de toutes tendances.<br />Si vous ne pouvez compter sur votre majorité, ne nous faites pas l’injure de croire que nous pourrions trahir nos mandants sous la pression d’un soi disant intérêt général, lequel est bafoué quotidiennement par la LRU et par ceux qui nous gouvernent. Cela, vous le savez pertinemment car, contrairement à Madame Pécresse, vous pouvez en mesurer les conséquences quotidiennement.<br />Par contre et comme vous avez pu le constater, chaque fois qu’il s’est agi de construire, de défendre l’intérêt de l’université, de la recherche et celui des étudiants, vous nous avez trouvés à vos côtés tout à fait loyalement. En revanche, dès lors que votre position vous rend complice de l’entreprise de destruction en cours, vous nous rencontrez en tant qu'opposants déterminés, avec d’autres élus parfaitement responsables et capables de penser par eux-mêmes. Et cela n’a pas de raison de changer.<br />Veuillez croire, madame la présidente à l'expression de nos sentiments respectueux.<br />Vérène Chevalier, Angélica Keller, Sylvie Pugnaud, Gérard Tollet* Membres élus du Conseil d'Administration de l'université Paris 12.<br />* arrivé en retard au CA pour cause de difficultés de transport, mais ayant tout autant refusé de siéger après avoir pris connaissance de la situation particulière.pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-48702703602715538712009-12-18T21:49:00.002+01:002009-12-18T21:52:35.703+01:00COUP DE TONNERRE DANS LE FLEUVE TRANQUILLE DES REFORMES A PARIS 12La réunion du CA de l’Université Paris 12 n’a pas voté le budget 2010, faute de quorum physique. Deux points étaient à l’ordre du jour: le passage aux responsabilités et compétences élargies (RCE) suivi du vote du budget 2010.<br /><br />L’impossibilité de voter le budget était dû à l’absence de nombreux représentants de la liste pro-présidence, et au refus de siéger d’élus FSU-SLR. Une telle défection de membres de la liste de la présidente ainsi que des membres extérieurs dénote un malaise certain. En revanche, notre refus de siéger s’inscrit dans un souci de défense du service public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.<br /><br />> Ce budget, soumis au vote du CA, était le premier à s’inscrire dans le cadre du passage anticipé aux « fameuses » RCE en date du 1er Janvier 2010, voulu par la Présidence. Nous tenons à rappeler que ces RCE auront des conséquences gravissimes pour l’Université, la Recherche et les personnels (précarisation accrue de l’emploi, défonctionarisation, privatisation…). Ce premier point du CA, qui ne nécessitait pas le quorum physique, a été adopté par les présents en une minute et sans discussion.<br /><br />L’idéologie de la concurrence généralisée, qui sous-tend toutes les réformes gouvernementales en cours, entraîne une casse systématique de tout le service public. Un exemple frappant est celui de la formation des enseignants qui suscite l’opposition de tous les concernés. C’est pourquoi, en conformité avec le mandat confié par nos électeurs contre les dérives d’autonomie et de mise en concurrence des universités, des équipes de recherche, et des personnels entre eux - nous demeurons résolument opposés au passage aux RCE.<br /><br />A l’université Paris 12, le passage aux RCE début janvier se fera donc sans budget !!!<br /><br />Communiqué FSU-SLR de l’ université Paris 12, le 18 décembre 2009pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-14531429485366328522009-12-17T23:08:00.000+01:002009-12-17T23:10:42.761+01:00Communiqué de la FSU Paris 12: Non au passage aux RCE.Lors du Comité Technique Paritaire (CTP) qui s’est réuni le 8 décembre 2009, un vote crucial<br />pour l’avenir de notre université a eu lieu portant sur le passage aux Responsabilités et<br />Compétences Elargies (RCE).<br /><br />Passage aux Responsabilités et Compétences Elargies (RCE)<br />Le passage aux RCE prévu par la LRU, au plus tard en 2012, transforme les universités en<br />entreprises. De façon précipitée, l’exécutif de notre université a choisi d’anticiper ce passage<br />au 1er janvier 2010. Les avantages présentés pour la soi-disant gestion simplifiée sont<br />véritablement des leurres. Les élus de la FSU au CTP ont d’emblée posé la question de fond:<br />« qu’est-ce qui empêchait le ministère de simplifier les procédures et d’assurer une forme de<br />continuité de masse salariale d’un emploi sans les RCE ? ».<br />Les vraies intentions du ministère sont à chercher ailleurs comme le montre :<br />- la mise en place de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP): elle constitue un<br />désengagement de l’état et par là même détruit le statut de la fonction publique au profit d’un<br />recrutement croissant de contractuels ;<br />- la généralisation de primes au détriment de l’augmentation des salaires, créant de plus la<br />concurrence entre les personnels et engendrant la destruction des collectifs de travail ;<br />- les déclarations du Président de la République qui avait évoqué le « statut dépassé » des<br />chercheurs et recommandé le recrutement de contractuels dans le secteur public ;<br />- le rapport Attali, commandé et validé par N. Sarkozy, qui préconise que pour devenir<br />enseignant-chercheur il faut préalablement effectuer 3 CDD de 4 ans ;<br />- le pilotage autoritaire du ministère obligeant notre université à accroître son autofinancement ;<br />Avec le passage au RCE, on imagine les choix qui seront effectués : non plus ceux d’un<br />service public mais d'une politique de « rentabilité » et de « performance » immédiate.<br />Les prochaines étapes sont le désengagement financier de l’État sur le fonctionnement, la<br />remise en cause du statut de fonctionnaire d’état et une gestion de l’université sur le mode du<br />privé.<br />Les élus FSU et le représentant de la CGT ont été les seuls à s’opposer à cette logique qui<br />aura des conséquences néfastes pour notre université.<br /><br />Résultats du vote pour ou contre le passage aux RCE au 1er janvier 2010<br />Pour : 14 (administration, Sgen-Cfdt, Unsa)<br />Contre : 6 (5 FSU,1 CGT)<br /><br />Le CA du 18 décembre 2009 devra également se prononcer sur le passage aux RCE.pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-42203613097005165032009-12-16T18:13:00.004+01:002009-12-16T18:46:25.682+01:00Miroir aux alouettes, les primes sont une politique de régression salariale<div align="justify">Les responsables de Paris12 le déclarent fièrement: "Notre université a quelques longueurs d’avance en matière de politiques de primes. Depuis le début des années 90, grâce à nos activités propres notamment en formation continue, nous assumons financièrement et collectivement une politique indemnitaire d’établissement (PIE). A partir de critères établis initialement en commission paritaire d’établissement (pour les BIATOSS) ou en conseil d’administration (pour les enseignants), en 2008-2009, l’Université verse aux BIATOSS et aux enseignants 1,2 millions d’euros (600 000 euros pour les BIATOSS et 600 000 euros pour les enseignants), en plus des primes ministérielles dont beaucoup d’universités se contentaient jusqu’ici."<br /><br />Dans une période de stagnation salariale où la fonction publique paie au prix fort les frais de la crise, la promesse de primes à venir paraît séduisante. Ne nous y trompons pas. La réalité a toujours été différente : les primes sont une manière de limiter la progression des salaires, de peser sur les futures retraites, de diviser à terme les personnels, de créer des frustrations et des jalousies, de s'opposer à une gestion collégiale des responsabilités et des tâches au profit de l'arbitraire et de l'inégalité. Elles annoncent à terme le l'alourdissement des tâches et des horaires, le développement du stress au travail, et affaiblissent le statut de la fonction publique.</div>pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-18688703104151406932009-12-15T09:25:00.004+01:002009-12-15T09:54:56.711+01:00MOBILISATION ET MANIF POUR DEFENDRE LA FORMATION DES ENSEIGNATSL'AG de l'IUFM à Bonneuil se tient en Salle 904, 9 heures.<br />Les collègues invitent ceux des UFR à les y rejoindre.<br /><br />Créteil , à l'Université Paris 12, CMC, 61 av du Général de Gaullede 12h à 14h<br />Assemblée Générale en Amphi VERT<br />Pensez à apporter de quoi décorer les sapins de Noël avec vos tracts et images préférées.<br /><br />Rassemblement étudiants et IUFM place Saint-Michel à 15h00<br /><br />17H: TOUS A JUSSIEU à l'appel de l'intersyndicale<br /><br /><br />%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%<br /><br /><br />Motion votée au CEVU du 14/12/2009<br /><br />Le CEVU de l'Université Paris 12 Val-de-Marne constate que les graves inquiétudes sur l'avenir de la formation des enseignants qui ont motivé l'an dernier le refus de transmettre des maquettes-enseignement n'ont toujours pas été entendues par les ministères concernés. Il juge irrecevables les propositions faites aux syndicats et aux organisations étudiantes les 13 et 16 novembre derniers: ces propositions ne tiennent compte ni des conclusions du groupe "inter-conférence universitaire", ni des différents groupes de travail, ni de l'avis de la CPU, ni de celui de la CDIUFM.<br /><br />Par ses contradictions, le dispositif actuellement prévu est inapplicable: en l'état, il serait préjudiciable à tous les étudiants, qu'ils se destinent à l'enseignement ou à la recherche. Le calendrier prévu pour l'année de M2 ne leur permettrait ni d'approfondir les disciplines fondamentales, ni de s'initier à la recherche, ni d'aborder de façon satisfaisante la dimension didactique et pédagogique du métier d'enseignant. C'est l'ensemble des enseignements au-delà de la Licence que cette réforme met en danger.<br /><br />Le CEVU de l'Université Paris 12 Val-de-Marne demande donc la suspension de la réforme de la formation des enseignants, le retrait des décrets et des textes d’application déjà publiés, et l’ouverture d’une véritable concertation.pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-61792432797188671072009-12-01T20:08:00.005+01:002009-12-01T20:58:40.124+01:00Quand l'UMP dévoile les objectifs de la mastérisationsSur son blog, le journaliste de Libération Sylvestre Huet a décortiqué le rapport du député UMP Dominique le Mèner. S'il s'affirme favorable à cette réforme, le député reconnaît que la mastérisation sert à détruire des postes d'enseignants et ne croît rien des possibilités de revalorisation salariales des enseignants.<br /><br />Le rapport du député UMP Dominique Le Mèner, présenté à l'Assemblée nationale en octobre. Rassurons tout de suite l'électorat UMP, Jean-François Copé (le patron des députés UMP) et Nicolas Sarkozy, Dominique Le Mèner est... pour cette réforme de la formation et du recrutement des enseignants. Il est donc d'autant plus intéressant de le citer.<br /><br />Voici ce qu'il écrit à la page 7 de son rapport :<br />«D¹autre part, le schéma d¹emplois du projet de budget est directement issu de cette réforme (Note de SH la mastérisation), dont l¹un des effets est d¹affecter, à compter du 1er septembre 2010, dans les écoles et les établissements scolaires, les enseignants nouvellement recrutés. En conséquence, en venant s¹ajouter à la suppression de 600 emplois administratifs, cette mesure entraînera la suppression, à compter de cette date, de :<br />9 182 emplois d¹enseignants stagiaires (soit 3 061 équivalents temps plein travaillé ou ETPT) dans le 1er degré ;<br />6 733 emplois d¹enseignants stagiaires (soit 2 244 ETPT) et 411 emplois de conseillers principaux d¹éducation stagiaires (soit 137 ETPT) dans le 2nd degré ;<br />1 876 emplois de stagiaires dans l¹enseignement privé (soit 625 ETPT).»<br /><br />La vérité sort donc parfois du puits... ou de l'Assemblée Nationale. Une vérité niée par les ministres Xavier Darcos et Valérie Pécresse l'an dernier, tout au long du conflit qui les a opposé aux universitaires sur ce point. Sur lequel Valérie Pécresse et Luc Chatel viennent de prendre des décisions qui ont soulevé une large protestation Tout dernièrement, des Conseil d'Administration d'université ont voté des motions refusant ><br />cette réforme (Bordeaux-4, Strasbour Nice.<br /><br />Revalorisation salariale: mon oeil !)<br />Le député Dominique Le Mèner fait aussi litière d'une rengaine présidentielle et ministérielle : la mastérisation c'est pour permettre une revalorisation salariale conséquente du corps enseignant dont le statut social est mis à mal par des revenus qui n'ont pas suivi l'évolution sociale et leurs niveau de formation. Citons Nicolas Sarkozy le 4 septembre 2007 : « Je souhaite faire de la revalorisation du métier d¹enseignant l¹une des priorités de mon quinquennat parce qu¹elle est le corollaire de la rénovation de l¹école et de la refondation de notre éducation ». Il faut ajouter que notre Président a parfois des accès de franchise, car il ajoutait : «J¹ai bien conscience que votre statut social, votre pouvoir d¹achat se sont dégradés au fur et à mesure que votre tâche devient plus lourde, vos conditions de travail plus éprouvantes. La Nation vous doit une reconnaissance plus grande, de meilleures perspectives de carrière, un meilleur niveau de vie, de meilleures conditions de travail.»<br /><br />Mardi 1 Décembre 2009<br />Sylvestre Huet - Blog Sciences de Libérationpfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-34012248540011871942009-11-29T21:42:00.003+01:002009-11-29T22:49:32.193+01:00Mobilisation des responsables des IUT contre la LRUET TOUTES LES AUTRES MOBILISATIONS<br />Sources : listes de diffusion & site Fabula<br /><br />Lundi 30 novembre 2009 :<br /><br />* Paris : Ronde des Obstinés tous les lundis de 18h à 20h sur le parvis de l'Hôtel de Ville.<br /><br />* Paris : Colloque Définir et mesurer le développement académique en Sorbonne (Paris Sorbonne, Amphi Louis Liard) http://www.oepu.paris-sorbonne.fr/spip/<br /><br />* Paris : Le comité de mobilisation de la Sorbonne appelle les étudiants et lycéens à une réunion interfacs-lycées sur les suites du mouvement, 18h, Paris 3, Censier.<br /><br />Mardi 1e décembre 2009 :<br /><br />* Bobigny : Réunion du collectif 93 "De la maternelle à l'université", à Bobigny, bourse du travail, 18h30.<br /><br />Mercredi 2 décembre 2009:<br /><br />* Paris : Les Politiques des sciences. Séminaire alternatif de l'EHESS. Troisième séance : "Savants autonomes, sciences utiles ?"<br />(Recherche et société / 1). 17 à 19 heures, amphithéâtre, 105 boulevard Raspail, Paris 6e. Intervenants : Hélène Conjeaud (CNRS, Physique du vivant, SLU) « Les ‘savants' des sciences utiles sont-ils encore autonomes ? Exemples tirés de la recherche en biologie cellulaire et en immunologie », Dominique Pestre (EHESS) « "Autonomie des sciences -– vis-à-vis de qui ? Utilité des savants – dans quel but ? Du côté des sciences ‘dures' », Francis Chateauraynaud (EHESS) ; "La recherche sous l'emprise du management des connaissances. Le cas des STS, entre sciences sociales et gestion de projet". Comptes rendus des séances précédente : http://pds.hypotheses.org/<br /><br />* Paris : Manifestation à pour défendre la place des SES dans le nouveau lycée. Lieu de départ : Palais Royal à 14h. Trajet :<br />Palais-Royal - Opéra - Bourse. Meeting à la Bourse du travail vers 18h.<br />http://www.apses.org/initiatives-actions/actions-de-l-annee-2009-2010/article/manifestation-des-professeurs-<br /><br />Jeudi 3 décembre 2009:<br /><br />* Journée de mobilisation, à l'appel du Front de Lutte pour<br />l'éducation http://www.frontdeluttepourleducation.fr/<br />o Paris : rassemblement à 11h métro Sèvres-Babylone.<br />o Bourges : 10h30 devant la maison de la culture<br />o Nantes : 15h, place Bretagne<br /><br />* Paris, Sorbonne : Assemblée générale.<br />http://sorbonneengreve.revolublog.com/compte-rendu-de-l-ag-par-le-comite-de-mobilisation-a824275<br /><br />* Paris : Assemblée générale intersyndicale : Quel avenir pour la Recherche en Sciences de la Vie ? 12H30-14H30. Amphi Luton, Institut Cochin, 24, rue du Fg St Jacques. A l'appel de plusieurs syndicats, de SLR et de SLU : http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2947<br /><br />Samedi 5 décembre 2009 :<br /><br />* Call for International Day of Action. Appel pour une journée internationale d'action. http://www.fabula.org/actualites/article34500.php<br /><br />Lundi 7 décembre 2009:<br /><br />* Paris : Ronde des Obstinés de 18h à 20h sur le parvis de l'Hôtel de Ville à Paris.<br /><br />Vendredi 11 décembre 2009<br /><br />* Nanterre : Le réseau FOREDUC tiendra dans la salle des Conseils de l'Université de Paris-Ouest-Nanterre, un atelier international sur L'enseignement supérieur entre nouvelle gestion publique et dépression économique. http://netx.u-paris10.fr/foreduc/<br /><br />Samedi 12 décembre 2009<br /><br />* Nanterre : Deuxième journée de l'atelier international sur L'enseignement supérieur entre nouvelle gestion publique et dépression économique, réseau FOREDUC, salle des Conseils, Université de Paris-Ouest-Nanterre. http://netx.u-paris10.fr/foreduc/<br /><br />Lundi 14 décembre 2009:<br /><br />* Paris : Ronde des Obstinés de 18h à 20h sur le parvis de l'Hôtel de Ville à Paris.<br /><br />Mercredi 16 décembre 2009:<br /><br />* Paris : Les Politiques des sciences. Séminaire alternatif de l'EHESS. Quatrième séance : "Enquête sur les pratiques de l'évaluation collégiale : le CNU" — (Régimes d'évaluation / 2). Interventions de Philippe Boutry (EHESS et Paris 1) sur la section 22 (histoire moderne et contemporaine), Stéphane Beaud (ENS) sur la section 19 (sociologie, démographie), Barbara Glowczewski (CNRS)sur la section 20 (ethnologie, préhistoire et anthropologie biologique). http://pds.hypotheses.org/pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-31349559447501468712009-11-24T23:01:00.001+01:002009-11-24T23:03:56.112+01:00Mobilisation de l'IUFM contre les décrets de formation et de recrutement des enseignantsPETITION ADRESSEE à<br />M. le MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE et à<br />Mme la MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE<br />Avec copie à M. le Recteur de l’Académie de Créteil, M. l’Inspecteur<br />d’Académie de Seine-Saint-Denis, Mme la Présidente de l’Université<br />Paris XII et M. le Directeur de l’I.U.F.M. de Créteil<br />L’Assemblée Générale des PE1, PE2, PIUFM et ATOSS du site IUFM de<br />Livry-Gargan (93), réunie le 12 novembre 2009, affirme son opposition<br />à la réforme de la formation et du recrutement des enseignants et<br />exige l’abrogation des décrets et circulaires qui la mettent en place.<br />Cette réforme remet gravement en cause la qualité et les missions de<br />l’Ecole républicaine :<br />- l’obtention d’un master, quel qu’il soit, se substitue à la formation<br />professionnelle d’une année rémunérée dont les enseignants venant de<br />réussir le concours bénéficiaient jusqu’à aujourd’hui.<br />- des étudiants sont placés en responsabilité devant élèves, sans la<br />moindre formation professionnelle, sans le moindre suivi.<br />- la formation continue sur le temps de travail est en voie de<br />disparition.<br />- l’appartenance des futurs enseignants à la fonction publique d’Etat<br />est menacée par le recrutement d’enseignants vacataires ou<br />contractuels, recrutement qui crée les conditions de la suppression des<br />concours.<br />- la mission de l’Ecole républicaine de former des citoyens aptes à<br />exercer leur esprit critique sera remise en cause quand les enseignants<br />auront perdu la sécurité de l’emploi et seront sous la coupe d’un chef<br />d’établissement dont leur poste dépendra.pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-24546476635214067622009-11-22T23:11:00.003+01:002009-11-22T23:16:18.353+01:00ASSEMBLEE GENERALE UNITAIRE, 24 novembre à 12h en AMPHI ROUGE<strong>Dans les écoles, les collèges, les lycées et les universités françaises<br />Mais aussi dans toute l'Europe (Allemagne, Autriche, Suisse, Italie, Angleterre, Hongrie...)</strong><br /><br />Le monde de l'enseignement se mobilise contre la casse du service public d'éducation<br />Combattre le plan licence pour retrouver des L1 vraiment disciplinaires !<br />Depuis la rentrée 2009 à Paris 12, de nouveaux programmes sont établis pour les L1 de l'UFR LLSH qui n'ont plus, en général, que 6h30 de cours hebdomadaire dans leur discipline. Il y a un appauvrissement de la formation dans chaque domaine et cette situation risque de se généraliser aux autres années de la licence. À Paris 12, c'est le conseil de gestion de l'UFR qui a choisi la mise en place de ces programmes. Mais c'est avant tout la conséquence d'une réforme nationale : le Plan Licence. Pour retrouver des L1 avec une prédominance des disciplines choisies, combattons le plan licence !<br /><br /><strong>Faire reculer la masterisation !</strong><br />La masterisation désigne la nouvelle formation des futurs enseignants. Elle pose un nombre de problèmes conséquents : une masse de travail supplémentaire pour les étudiants souhaitant devenir enseignants, qui accumulent partiels, mémoire de recherche et concours ; des stages en responsabilité, jusque alors plutôt bien rémunérés et utiles pour l’apprentissage de la pédagogie, qui se retrouvent fortement diminués, mais aussi sous-payés ; le contenu du master pose aussi problème (place de la pédagogie ? lien entre le mémoire de recherche et le métier visé ?). Il faut aussi savoir qu'il existera une sélection en cours de seconde année de master.<br />Par ailleurs, la masterisation permet à l'Etat d'embaucher les étudiants, ayant réussi leur Master 2 mais n'ayant pas eu le concours, en tant que vacataires. A terme c'est le concours et le statut de la fonction d'enseignant qui sont menacés : ces enseignants sous contrat à durée déterminée se retrouveront dans une situation précaire, sous-payés, pieds et poings liés, à la merci des potentats locaux sans la garantie d'un concours national.<br /><br /><strong>Pour le respect des droits des travailleurs de l'université (biatoss, enseignants-chercheurs) et du monde de l'éducation</strong><br />16 000 suppressions de postes prévues dans l'éducation en 2010 ! 50 000 suppressions en 5 ans ! Les effets cumulés des suppressions de postes dans toutes les catégories de personnels et de l'insuffisance des recrutements entraînent la dégradation des conditions de travail des personnels et d'études des élèves ainsi que des étudiants, l'augmentation de la précarité. Cela prive de nombreux jeunes de l'accès aux métiers de la fonction publique. <br />De l'école maternelle à l'université en passant par le lycée, la voie professionnelle ou la formation des maîtres, les réformes mises en oeuvre ou projetées, pilotées par la volonté de réduction des moyens et de transformation « libérale » du système éducatif, se traduisent par la mise en concurrence, la diminution de l'offre de formation, la caporalisation et des pressions accrues sur les personnels et le dévoiement de leurs missions. Elles aggravent la situation et sont contraires aux objectifs de démocratisation affichés. <br /><br /><strong>Du processus de Bologne à la LRU.</strong><br />Toutes ces réformes ont une seule et même origine: la LRU (votée, rappelons le, dans le dos des étudiants à l'été 2007). Celle ci met en place l'autonomie financière de l'université qui doit alors faire appel aux capitaux privés (entreprises) leur offrant par la même occasion un droit de décision sur la vie universitaire. Par ailleurs, il y a la création d’un système d' « emprunt étudiant », qui risque de conduire à un endettement des étudiants, alors qu’il faudrait au contraire augmenter le nombre des bourses et leur valeur. De plus, en cas de financement insuffisant par les entreprises, les universités seront amenées à augmenter fortement les frais d’inscription (comme c’est déjà le cas ailleurs en Europe) pour pouvoir boucler leur budget. La LRU elle même a une origine : le processus de Bologne mis en place au niveau européen pour prétenduement concurrencer les universités américaines. <br /><br /><strong>ASSEMBLEE GENERALE UNITAIRE <br />le 24 /11 à 12h en AMPHI ROUGE<br />MANIFESTATION de Port-Royal à St François Xavier : 14h30<br />DEPART de la dalle du CMC à 13h30</strong><br /><strong></strong><strong></strong>pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-47230235424128644242009-11-20T13:01:00.002+01:002009-11-20T18:53:10.096+01:00Un appel du Comité de mobilisation de Paris 12 pour le 24 novembre
<br /> <strong>Combattre le plan licence pour retrouver nos L1 !</strong>
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<br />Depuis la rentrée 2009 à Paris 12, de nouveaux programmes sont établis pour les L1 de l'UFR LLSH qui n'ont plus, en général, que 6h30 de cours dans la discipline choisie. Il y a un appauvrissement des compétences dans chaque domaine et cette situation risque de se généraliser aux autres années de la licence. À Paris 12, c'est le conseil de gestion de l'UFR qui a choisi la mise en place de ces programmes. Mais c'est avant tout la conséquence directe d'une réforme nationale : le Plan Licence.
<br />Pour retrouver une maquette de L1 réellement formatrice et valorisante, combattons le plan licence !
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<br /> <strong>Faire reculer la masterisation !</strong>
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<br /> La masterisation désigne la nouvelle formation des futurs profs. La masterisation pose un nombre de problèmes conséquents : une masse de travail pour les étudiants souhaitant devenir prof qui accumulent partiels, mémoires de recherche et concours; des stages en IUFM jusqu’alors bien rémunérés et utiles sur le plan pédagogique se retrouvent désormais diminués ET sous-payés. Le contenu du Master pose aussi problème (place de la pédagogie ? Lien entre le mémoire de recherche et le métier visé ?). Sans parler de la sélection qui se fait entre le passage de la première année de Master à la seconde.
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<br /> Par ailleurs, la masterisation permet à l'Etat d'embaucher les personnes ayant réussi leur Master 2 mais n'ayant pas eu le concours sous contrat précaire. A terme c'est le concours et le statut de la fonction d'enseignement qui est visé. Mais cela aussi concerne d'autres types de concours, car les concours de l'enseignement sont des points de référence à de nombreux autres qui risquent de voir arriver le même type de réforme...
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<br /> <strong>Pour le respect des droits des travailleurs de l'université (biatoss, enseignants-chercheurs) !</strong>
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<br /> Le statut des enseignants chercheurs est attaqué par la « modulation des services ». Dorénavant, c'est le président d'université qui décide de la part de temps que doit passer l'enseignant-chercheur à travailler sur ses recherches ou à enseigner. Cette modulation des services risquent de se faire au dépend de recherches tout aussi importantes mais n'ayant pas un intérêt financier immédiat. Les enseignants-chercheurs feront plus de recherche ou plus d'enseignement selon leur sujet de recherche.
<br /> Les BIATOSS quant à eux souffrent de la mise en concurrence et de l'individualisation de leur travail (prime au mérite, etc.) Au fur à mesure ceux-ci sont pris dans le mécanisme de management des entreprises, au dépend des services rendus aux étudiants...
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<br /> <strong>Du processus de Bologne à la LRU.</strong>
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<br /> Toutes ces réformes ont une seule et même origine: la LRU, ou Loi Relative aux Universités, votée dans le dos des étudiants en été 2007. Celle-ci met en place l'autonomie financière de l'université qui doit alors faire appelle aux capitaux privés des entreprises. Ces entreprises disposent ainsi d’un droit de décision sur la vie universitaire. Par ailleurs, elle met en place un système d’emprunt pour les étudiants mais rien qui aille dans le sens d’un accès plus large aux bourses. Cela permet aux universités d'augmenter leur droit d'inscription de façon conséquente !
<br /> Cette loi résulte du Processus de Bologne, mis en place au niveau européen pour concurrencer les universités américaines. A l'heure actuelle, dans plusieurs pays européen (Hongrie, Autriche, Allemagne, Italie), les étudiants sont en lutte contre les réformes nationales qui découlent directement de l'application du Processus de Bologne.
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<br /><strong>ASSEMBLEE GENERALE UNITAIRE le 24 /11 à 12h en AMPHI ROUGE
<br />DEPART DE LA MANIFESTATION à 13h-13h30 sur la dalle du CMC, RDV PORT-ROYAL à 14h</strong>pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-33891110250896694162009-11-18T13:55:00.008+01:002009-11-18T18:14:46.489+01:00Pour préparer la journée d'action et de grève du 2009<strong>A l'appel des syndicats de l'ensemble de l'éducation nationale, une journée de mobilisation et de grève aura lieu le 24 novembre, avec AG à Paris 12 et manifestation à Paris l'après-midi.</strong><br /><br /><br /><strong>MANIFESTATION ILE DE FRANCE MARDI 24 NOVEMBRE FSU CGT Solidaires<br />De Port Royal à Métro St Fr Xavier 14h30<br />Par le Bd Montparnasse et le Bd des Invalides</strong><br /><br /><br /><strong>Après les mobilisations massives de l'an dernier, les sujets de lutte restent nombreux, parmi les personnels, les élèves et les étudiants.</strong><br /><br />A travers le projet de "réforme" de la formation et du recrutement des enseignants lié à la mastérisation, présenté le 13 novembre, le gouvernement aggrave sa politique de rentabilisation et de démantèlement accéléré de la fonction publique enseignante (voir le résumé ci-dessous).<br /><br />Dès maintenant, il s'agit de se mobiliser contre<br /><br />- La désorganisation des cursus universitaires de formation à la recherche, en M2.<br />- L'abandon d'une véritable formation professionnelle, didactique et pédagogique (par les stages payés longs notamment)<br />- La remise en cause de l'existence même des IUFM<br />- Le renforcement des barrières de sélection (allongement des études non prises en charge, découragement des redoublements, etc.)<br />- A terme, la mise sur le marché du travail d' un nombre croissant d'enseignants formés et diplômés sans postes.<br /><br />Il existe de nombreux autres motifs de manifester : <br />- la poursuite de la mise en place de la LOI LRU (fonctionnement des instances universitaires et présidentialisation ; mise en place des PRIMES D'EXCELLENCE ; <br />- les EVALUATIONS DE L'AERES et la volonté de SUPPRESSION DE CERTAINS LABORATOIRES, <br />- la mise en place d'une LOI SUR LA MOBILITE des fonctionnaires qui s'applique aussi aux personnels de l'Enseignement supérieur, <br />- la FAUSSE AUTONOMIE concédée aux Universités (le passage aux compétences élargies selon un calendrier imposé par le Ministère et des modalités décidées en fonction d'audits extérieurs ; la mise en place des PRES…), <br />- le projet de BUDGET POUR 2010, LES SUPPRESSIONS DE POSTES etc.<br />- le développement en Europe d'un mouvement de protestation CONTRE LE PROCESSUS DE BOLOGNE, auquel nous ne pouvons être indifférents.<br /><br /><br />%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%<br /><br />Pour s'informer et ne pas mourir idiot, voici le sommaire du projet de mastérisation concocté par les groupes de travail ministériels<br /><br /> - Forme et contenu des concours. <br /> - Calendrier des épreuves. Contenu des masters. <br /> - Organisation des stages. <br /> - Formation des professeurs stagiaires.<br /><br />Les concours sont présentés par tout étudiant inscrit en 2e année de Master ou déjà titulaire d’un Master. Ils ne se confondent pas et ne valident pas les mêmes acquis.<br /><br /><strong>Forme et contenu des concours.</strong><br /><br />2 épreuves d’admissibilité disciplinaires et 2 épreuves d’admission professionnelles. La 2e épreuve de l’admission évaluera les compétences « agir en fonctionnaire de l’Etat »…<br /><br /> Les épreuves d’admissibilité sélectionnent selon le niveau scientifique dans la ou les discipline(s) (PE, PLP) car appuyées sur des masters généralistes (pas d’évaluation didactique ou pédagogique). Pour les PE : une épreuve de français/culture humaniste et une de mathématiques/sciences. Les programmes scolaires constituent l’univers de référence des savoirs évalués. Les programmes des concours traduiront cet objectif.<br /><br /> 2 épreuves d’admission vérifieront l’aptitude à enseigner et la capacité à conceptualiser son enseignement ou sa mission éducative (connaissances des publics, des degrés d’enseignement, des 2 curriculums de formation…). La 1ère sera une leçon, la 2e l’analyse d’un dossier dans un champ disciplinaire et comportant des documents (écrits, sonores, iconographiques…). Sera aussi abordée la compétence « agir en fonctionnaire d’Etat… ».<br /><br />Calendrier des épreuves Les épreuves d’admissibilité et d’admission auront toutes lieu en M2 : les étudiants qui le souhaitent pourront présenter les concours du 1er et 2d degrés la même année. Calendrier des épreuves : CRPE : admissibilité septembre. Résultats novembre. Admission : mai-juin. CAPES, CAPET, CAPEPS, CAPLP, CPE : écrits dès décembre. Résultats mi-janvier. Admission mai-juin. Agrégation : écrits en avril. Oraux en juin-juillet.<br /><br />La période séparant les résultats permettra de compléter la formation aux méthodologies de la recherche et favoriser l’ouverture internationale. Pour les non-admissibles, focalisation sur le projet professionnel, par des compléments de formation et un stage en situation métier.<br /><br /><strong>Contenu des masters</strong><br /><br />Les concours n’étant pas les seuls débouchés professionnels des masters, ceux-ci ne doivent pas être construits en fonction des épreuves de concours. La réussite aux épreuves d’admissibilité ne constitue pas une condition de validation du master. Les masters doivent prévoir des possibilités de poursuite d’études à finalités professionnalisantes autres que l’enseignement, pour les non-admissibles. Les masters ont vocation à permettre l’insertion professionnelle, y compris la recherche. Aux côtés des masters disciplinaires adaptés aux concours du 2d degré devra émerger une offre de masters s’appuyant sur plusieurs disciplines poursuivant une finalité professionnelle large, dont celle de répondre aux besoins de recrutement de PE polyvalents et de PLP bivalents. Les étudiants se destinant à l’enseignement pourront construire un parcours complémentaire, à partir des champs de formation des masters actuels. Les modules complémentaires ne doivent pas les enfermer dans une voie trop spécialisée. Cadrage des masters : M1 : dominante disciplinaire avec parcours complémentaires de découverte professionnelle : <br /> Enseignement de M1 généraliste <br /> Modules complémentaires <br /> Stages préparatoires d’observation et de pratique M2 : Poursuite des enseignements disciplinaires avec parcours complémentaires de professionnalisation : <br /> formation disciplinaire et préparatoire au mémoire de master <br /> modules complémentaires de préparation aux épreuves orales à caractère disciplinaire et professionnelle <br /> stages en responsabilité<br /><br /><strong>Organisation des stages</strong><br /><br />Les stages, effectués en milieu scolaire, ne peuvent être une condition pour se présenter à une épreuve et ne peuvent lui servir de support. Le recteur est responsable, en liaison avec les établissements, de la répartition de l’offre de stages et de son adéquation avec les cursus des masters. <br /> Stages préparatoires d’observation et de pratique accompagnée : offerts aux étudiants de M1 ou en début de M2 par groupes de 2 à 3 personnes par classe, proposés à différents moments de l’année et compatibles avec les cursus de M1. <br /> stages en responsabilité (stages filés ou groupés, selon les impératifs liés aux lieux de stage et aux cursus de M2 ; offerts en priorité aux admissibles et rémunérés).<br /><br /><strong>Formation des professeurs stagiaires</strong><br /><br />Les lauréats des concours sont professeurs stagiaires et on la responsabilité d’une ou plusieurs classes. Un tiers de l’année scolaire est consacré à la formation professionnelle. Un cadrage national de leur formation sera élaboré. Des compléments de formation leur seront offerts : pour les PE, formation en langues, sport, arts et musique… ; pour tous les niveaux d’enseignement : maîtrise de la classe, retour sur les pratiques professionnelles, découverte des autres niveaux d’enseignement… Dans une logique de portefeuille de compétences, d’autres formations complèteront la formation de manière plus personnelle (échanges entre pairs, conférences, complément didactique, approfondissement d’un thème…).<br /><strong></strong><strong></strong><strong></strong>pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-37986712005769278432009-11-12T17:35:00.003+01:002009-11-14T14:57:52.963+01:00Les obstinés s'adressent à la ministre<strong> C'EST REPARTI POUR UN TOUR !<br /><br /> La ronde infinie des obstinés tournera<br /> tous les lundi de 18 à 20h<br /><br /> Venez nous retrouver nombreux,<br /> Lundi 16 novembre à 18h, place de l'Hôtel de ville.</strong><br /><br /> Madame la Ministre<br /><br /> Depuis deux ans, nous, enseignants, chercheurs, personnels <br />administratifs des Universités et organismes de recherche, étudiants, ne <br />cessons d’affirmer notre complet désaccord avec la loi LRU, la réforme <br />de la formation des enseignants et d’une façon plus générale encore avec <br />l’esprit qui anime la plupart des initiatives et des mesures qui émanent <br />de votre ministère. Au-delà même de la précipitation et de l’incohérence <br />qui le plus souvent fait office de raison dans nombre de textes <br />réglementaires, d’une gestion souvent chaotique et autoritaire des <br />dossiers, c’est surtout contre cette idée qui est vôtre de l’avenir de <br />l’enseignement supérieur et de la recherche que nous continuons de nous <br />élever.<br /><br /> En dépit de la plus longue grève qu’ait connue le monde de <br />l’université, grève massive qui a amplement fait la démonstration d’un <br />refus qui dépassait les clivages habituels vous vous êtes refusée à <br />engager de véritables négociations sur le statut des universités et vous <br />avez continué à vouloir nous imposer cette pseudo autonomie qui renforce <br />le contrôle de l’autorité centrale sur nos politiques scientifiques tout <br />en vous défaussant sur nous de la gestion des précarités à venir.<br /><br /> Confrontée à ce mouvement général de protestation, vous vous êtes <br />surtout dévouée à préserver vos ambitions politiques et vous vous en <br />êtes tenue à une politique de communication indigne des problèmes <br />rencontrés par l’université et la recherche :<br /><br /> - Vous vous êtes constamment employée à masquer la réduction <br />effective des moyens alloués pour l’enseignement et la recherche, <br />faisant jouer emplois d’enseignants contre emplois de personnels <br />administratifs et techniciens, médiatisant la moindre prime allouée au <br />nom d’un élitisme que vous nommez excellence et qui masque la précarité <br />et la dépendance de la recherche accrue par les contrats doctoraux de ce <br />que vous nommez « excellence » ;<br /><br /> - À notre volonté de maintenir une égalité de traitement entre <br />les universités, vous avez répondu en tentant par tous les moyens de les <br />opposer les unes aux autres et vous avez d’ores et déjà commencé à <br />introduire des critères d’évaluation qui, demain, au nom d’une gestion <br />comptable des ressources, condamneront les petites universités et <br />rompront la nécessaire équité territoriale qui appartient au socle de la <br />république.<br /><br /> - En dépit du refus général de remonter les maquettes permettant <br />la mastérisation de la formation des enseignants, le gouvernement auquel <br />vous appartenez s’apprête cette année à reconduire chacune des <br />dispositions qui nous ont mis dans la rue l’an passé en y ajoutant des <br />conditions de stage aberrantes, dangereuses - pour les élèves comme pour <br />les enseignants en formation - et impropres à contribuer à la formation <br />des futurs enseignants.<br /><br /> Madame la Ministre, nos métiers s’accommodent mal de la résignation!<br /><br /> La recherche, la création, la transmission des savoirs, impliquent <br />une liberté qui est contraire à des réformes qui font de nous, dès <br />aujourd’hui, de simples gestionnaires de la sélection sociale. Consentir <br />à cela, sans rien dire, reviendrait pour chacun d’entre nous à renoncer <br />à l’idée que nous nous faisons de ce que doit être une université, forte <br />d’une tradition multiséculaire de recherche et engagée dans la création <br />d’un avenir qui ne saurait être dicté par les besoins à courte vue de <br />l’économie.<br /><br /> Madame la ministre, la temporalité de l’université ne relève pas <br />des concepts en usage dans les écoles de commerce. Une inscription <br />territoriale unique, tout comme une référence culturelle unique, ne <br />sauraient en fonder la politique scientifique. Elle est de plain pied <br />dans la société, et c’est parce qu’elle en partage les contradictions et <br />les mouvements qu’elle peut instruire les questionnements de demain.<br /><br /> Madame la Ministre, l’université ne se pensera, ne se gérera et ne <br />s’évaluera pas en termes de productivité et de rentabilité parce qu’elle <br />repose avant tout sur le risque de la recherche. C’est ce risque, qui <br />est au fondement du geste formateur conjoint des enseignants-chercheurs <br />et des étudiants, qui doit être préservé par le service public. <br />L’université est à réformer, en effet, nous le savons mieux que vous, <br />nous qui, enseignants, chercheurs, BIATOSS et étudiants, SOMMES <br />l’université, dans ses contradictions, et sommes dévoués à en préserver <br />et restaurer les devenirs les plus démocratiques.<br /><br /> Madame la Ministre, la grève générale des universités du dernier <br />semestre n’a été suspendue qu’aux seules fins de ne pas compromettre <br />l’avenir des étudiants et de préserver nos formations et laboratoires. <br />Non seulement cette suspension ne signifie en aucune façon une <br />approbation de votre politique, mais la série de chantages médiocres <br />auxquels vous vous êtes livrée en mai et juin dernier sur la validation <br />des diplômes a entériné la scission qui règne désormais entre les <br />universités et le ministère de l’enseignement supérieur.<br /><br /> Madame la Ministre, dans tous nos établissements, nous nous <br />employons à rendre caduque chacune des dispositions par lesquelles vous <br />entendez mener votre projet. Après nous être accordés à maintenir les <br />comités de spécialistes pour assurer le recrutement des jeunes <br />collègues, nous mettons tout en œuvre pour empêcher que s’applique la <br />modulation des services telle que vous en avez préconisé l’instauration, <br />nous nous employons à limiter partout les pouvoirs exorbitants que vous <br />avez accordés aux présidents-managers, nous refusons d’appliquer les <br />mesures de flexibilisation de l’emploi prises à l’encontre des BIATOSS, <br />nous refusons de souscrire à l’élaboration des critères supposés <br />partager parmi nous le bon grain et l’ivraie, nous demeurerons <br />solidaires avec les étudiants contre toutes velléités d’établir des <br />sélections d’entrée ou d’augmenter les droits d’inscription.<br /><br /> Madame la Ministre, au-delà de ces points de résistance et des <br />journées de manifestation qui vont marquer la défense du service public <br />de l’enseignement, de la maternelle jusqu’à l’université, il nous a <br />semblé indispensable de témoigner devant l’opinion publique de notre <br />résistance envers votre politique de démantèlement de l’université, de <br />rétablir la vérité sur vos mensonges, de rappeler à chacun que <br />l’université est un bien commun qu’il n’appartient pas à un politique de <br />corrompre. C’est là la raison pour laquelle, nous qui avons tourné <br />pendant mille heures au printemps dernier sur l’ancienne place de Grève, <br />allons à nouveau faire revivre cette Ronde Infinie des Obstinés. Vous <br />pourrez ainsi nous y voir tous les lundis à partir de 18h, et ceci <br />jusqu’au jour où de vraies négociations seront engagées sur le statut <br />des universités.<br /><br /> Notre obstination est totale en raison même des enjeux que nous <br />défendons et qui dépassent de loin toute lecture catégorielle de ce conflit.<br /><br /> Notre obstination est totale car, au-delà des difficultés <br />rencontrées pour combattre votre politique, nous savons que la <br />communauté universitaire y est massivement hostile.<br /><br /> Notre obstination est totale car nous ne sommes en aucune façon <br />disposés à renoncer à la liberté sans laquelle il ne saurait y avoir ni <br />recherches ni créations.<br /><br /> Notre obstination est totale car, à vouloir transformer nos <br />universités en entreprises, vous avez dépassé la limite de ce qui est <br />tolérable.pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-27293020822774860922009-11-12T17:20:00.001+01:002009-11-12T17:22:14.272+01:00La ronde des obstinés est de retour. Tous les lundis 18h, place de l'Hôtel de Ville<strong> Calendrier pour le mois de novembre 2009</strong><br /><br />Retour de la Ronde des Obstinés tous les lundis de 18h à 20h sur le <br />parvis de l'Hôtel de Ville à Paris, à partir du 16 novembre.<br /><br /><br />Mercredi 04 novembre 2009:<br /><br /> * Première séance du séminaire alternatif EHESS "Les Politiques des<br />sciences": "Enjeux et futur du mouvement universitaire". Avec Robert <br />Descimon (modérateur), Luc Boltanski (EHESS), Pauline Delage (doctorante <br />EHESS, Sud), Marcel Gauchet (EHESS) et Isabelle This Saint-Jean (Paris <br />13, SLR). 17 à 19 heures, à l'amphithéâtre, 105 boulevard Raspail, Paris 6e.<br /><br />Mardi 10 novembre 2009:<br /><br /> * Paris: L'Assemblée des directeurs d'IUT appelle à manifester <br />devant l'assemblée nationale le 10 novembre, avant un rendez-vous avec <br />la ministre Valérie Pécresse<br /><br />Jeudi 12 novembre 2009:<br /><br /> * Bobigny: Réunion du collectif "De la maternelle à l'université" <br />le jeudi 12 novembre à 18h30, à la Bourse du Travail de Bobigny.<br /><br />Lundi 16 novembre 2009:<br /><br /> * Paris: Retour de la Ronde des Obstinés tous les lundis de 18h à <br />20h sur le parvis de l'Hôtel de Ville.<br /><br />Mardi 17 novembre 2009:<br /><br /> * Journée de mobilisation dans l'enseignement supérieur et la <br />recherche à l'appel de la CNU.<br /><br />Mercredi 18 novembre 2009:<br /><br /> * Paris: Deuxième séance du séminaire alternatif EHESS "Les <br />Politiques des sciences" : "Régimes d'évaluation 1 L'évaluation comme <br />principe politique". Avec Michel Agier (modérateur), Richard Rechtman <br />(CHS La Verrière, IRIS) sur l'hôpital psychiatrique, Emmanuel Didier <br />(CNRS-CESDIP) sur la police, Albert Ogien (CNRS-CEMS) sur la Lolf, <br />Sylvain Piron (EHESS) sur la recherche. 17 à 19 heures, à <br />l'amphithéâtre, 105 boulevard Raspail, Paris 6e.<br /><br />Lundi 23 novembre 2009:<br /><br /> * Paris: Ronde des Obstinés tous les lundis de 18h à 20h sur le <br />parvis de l'Hôtel de Ville.<br /><br />Mardi 24 novembre 2009:<br /><br /> * Journée de grève dans l'Éducation:<br /> o "Avis d'alerte rouge": La FSU et SUD Éducation appellent à <br />la grève le 24 novembre 2009<br /> o La FSU, première fédération syndicale d'enseignants, <br />appelle à une journée de manifestations contre les suppressions de <br />postes et pour la revalorisation des personnels:<br />http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20091021.OBS5368/appel_a_la_greve_dans_leducation_le_24_novembre.html?idfx=RSS_notr&xtor=RSS-17<br /><br />Samedi 28 novembre 2009:<br /><br /> * Réunion de la CNFDE (6e Coordination Nationale de la Formation Des<br />Enseignants). http://coordination-fde.org/<br /><br />Lundi 30 novembre 2009:<br /><br /> * Paris: Ronde des Obstinés tous les lundis de 18h à 20h sur le <br />parvis de<br />l'Hôtel de Ville.<br /><br /><br />La CNU lance un appel à la CNFDE, au Forum des sociétés savantes, à la<br />Coordination des BIATOSS, à la Coordination des étudiants, à Ecole en <br />Danger et aux différents collectifs défendant le service public <br />d'enseignement, afin de se réunir en symposium contre la réforme de la <br />mastérisation, le samedi 30 janvier 2010 à Paris I ou Paris IV.pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5534097320679842584.post-32172979727986946132009-11-09T10:01:00.002+01:002009-11-09T10:05:18.626+01:00Une belle image dans les rues de Créteil<a href="http://1.bp.blogspot.com/_e7t7HVtjHCM/SvfbKz3E0ZI/AAAAAAAAAEQ/YOBQ_Mxz-Pk/s1600-h/190services+publics+cg94.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 297px; height: 400px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_e7t7HVtjHCM/SvfbKz3E0ZI/AAAAAAAAAEQ/YOBQ_Mxz-Pk/s400/190services+publics+cg94.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5402027256820584850" /></a><br /><a href="http://1.bp.blogspot.com/_e7t7HVtjHCM/Svfa8Hj7U7I/AAAAAAAAAEI/zfcaS020wmo/s1600-h/189services+publics+en+danger.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 300px; height: 400px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_e7t7HVtjHCM/Svfa8Hj7U7I/AAAAAAAAAEI/zfcaS020wmo/s400/189services+publics+en+danger.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5402027004410942386" /></a><br /><br />Merci à AK.pfhttp://www.blogger.com/profile/11168560787273594958noreply@blogger.com0