Après la cinquième Coordination Nationale des Universités du vendredi 6 mars 2009 à Créteil, nous constatons que
- les pseudo-négociations menées par Valérie Pécresse avec des syndicats minoritaires n'apportent aucune avancée significative sur le statut des enseignants-chercheurs,
- les projets néfastes concernant la formation et le recrutement des enseignants du primaire et du secondaire sont toujours en marche,
- la loi LRU continue la démolition du service public d'enseignement supérieur et de recherche.
- les pseudo-négociations menées par Valérie Pécresse avec des syndicats minoritaires n'apportent aucune avancée significative sur le statut des enseignants-chercheurs,
- les projets néfastes concernant la formation et le recrutement des enseignants du primaire et du secondaire sont toujours en marche,
- la loi LRU continue la démolition du service public d'enseignement supérieur et de recherche.
Pour toutes ces raisons (et beaucoup d'autres !),
NOUS SOMMES TOUJOURS EN GRÈVE
ET PLUS QUE JAMAIS MOBILISÉS.
Nous vous appelons à vous joindre :
- au rassemblement devant le Rectorat de
Créteil le mardi 10 mars à 14h30
- à la manifestation nationale unitaire « de la maternelle à l'université » le mercredi 11 mars à 14h30 à Paris Place de la République (côté rue du Temple) ; RDV à 13h45 métro Créteil-Université.
- au rassemblement devant le Rectorat de
- à la manifestation nationale unitaire « de la maternelle à l'université » le mercredi 11 mars à 14h30 à Paris Place de la République (côté rue du Temple) ; RDV à 13h45 métro Créteil-Université.
Les enseignants et chercheurs de l'université en grève
Nombreuses informations sur les actions menées dans les autres universités dans les commentaires
Paris 4 bloquée
RépondreSupprimer"A la suite d'une assemblée générale ce (lundi) matin où a été voté le blocage de l'université, aucun cours ne se tient, excepté ceux préparant au Capes et à l'agrégation", a affirmé à l'AFP une porte-parole de la présidence.
Selon elle, des barrages composés de chaises ont été installés par des étudiants.
"Le blocage est prévu pour toute la journée, jusqu'à la tenue mardi d'une nouvelle AG prévue mardi midi", a-t-on ajouté.
Le responsable de l'Association générale des étudiants de Paris IV, Maxime Lonlas, aussi vice-président de Paris IV, a précisé que l'université avait été fermée par le rectorat.
Selon un autre étudiant, membre du comité de coordination du mouvement entre Paris I et Paris IV, les étudiants quittaient peu à peu la Sorbonne dans la matinée.
Un important cordon de policiers cernait l'établissement, selon ces sources.
Dans un communiqué, le président de l'université Georges Molinié dit constater "sur le fond" une "radicalisation du mouvement étudiant et une montée en puissance des revendications des personnels administratifs".
Celles-ci "étaient prévisibles", dit-il, ajoutant que "les risques sont
graves: dérapage avec violences et dégradations, éclatement du front des revendications, retournement du mouvement, mise en péril de l'année universitaire".
Pour autant, "le mouvement est légitime, massif et nécessaire face à l'autisme des ministères (Education et Enseignement supérieur, ndlr) relativement à des réformes inacceptables", estime-t-il, citant la réforme de la formation des enseignants.
Il invite à "manifester, dans la rue et dans les universités, une résistance résolue, massive et responsable".
La coordination nationale des universités réunie vendredi à Paris XII- Créteil a appelé "l'ensemble des universités à des actions de blocage, de filtrage ou d'occupation de campus" et l'organisation du "printemps des chaises" (empêcher la tenue des cours par la saisie des chaises).
Vendredi, Paris-IV avait connu une situation similaire.
JG
L'université de Rennes 2 bloquée jusqu'à jeudi, l'IUT fermé.
RépondreSupprimerPlus de 2000 étudiants réunis en assemblée générale, à l'université de Rennes 2, viennent de voter à mains levées le blocage de la fac au moins jusqu'à jeudi prochain. Le vote a été disputé après plus de trois heures de débats.
Parallèlement, l'IUT vient de fermer administrativement au moins jusqu'à mardi soir. Une mesure de sécurité prise par la direction et la présidence de Rennes 1 alors que 84% des enseignants avaient voté le blocage à bulletin
secret dans la matinée.
Bordeaux 3 bloquée
RépondreSupprimerAprès plusieurs semaines de grève l'Université
Montaigne - Bordeaux III a voté cet après-midi son blocage lors d'une vaste
assemblée générale. Un nouveau vote devrait avoir lieu jeudi.
Le ministre de l'Education Nationale Xavier Darcos en visite à Bordeaux a
été accueilli aujourd'hui par une foule de 500 manifestants réclamant sa
démission.
L’université du Mirail bloquée jusqu’à jeudi
RépondreSupprimerA la pointe de la contestation étudiante, l’Université de Toulouse Le Mirail vient de voter le blocage du campus. Il s’agit par cette radicalisation du mouvement d’exiger le retrait de la loi LRU et amener à une journée de mobilisation le mercredi 11 mars.
JG
Position du Président de Paris-Sorbonne (Paris-IV), le 9 mars 2009
RépondreSupprimerA la communauté
Position du Président de Paris-Sorbonne (Paris-IV), le 9 mars 2009
A ce jour, tous les centres extérieurs sont fermés.
A la Sorbonne, il est très difficile de garantir les possibilités d'accès: d'une part, il y a des blocages à l'intérieur; d'autre part, le filtrage des entrées peut à tout moment se transformer en fermeture totale par décision du recteur-chancelier, chargé du maintien de l'ordre.
Sur le fond, on constate une radicalisation du mouvement étudiant, et une montée en puissance des revendications des personnels administratifs.
Cette radicalisation et cette montée en puissance étaient prévisibles: il y a des mois que nous l'annonçons, en vain.
Les risques sont graves: dérapage avec violences et dégradations, éclatement du front des revendications, retournement du mouvement, mise en péril de l'année universitaire.
Or, le mouvement, large et majoritaire dans toute la communauté universitaire, est légitime, massif, et nécessaire face à l'autisme des ministères relativement à des réformes inacceptables, notamment une réforme des procédures de la formation des maîtres qui représente à la fois une régression et une agression, et qui reste à l'ordre du jour malgré les protestations de la CPU, de l'ensemble des syndicats et de multiples associations représentatives.
La seule solution est la mobilisation forte et continue dans les manifestations publiques, ce qui implique une gestion maîtrisée de l'accès aux locaux.
Face à l'attitude de mépris qui nous est opposée, il est plus que jamais indispensable de manifester, dans la rue et dans les universités, une résistance résolue, massive et responsable.
Professeur Georges Molinié
Président de Paris-Sorbonne (Paris-IV)
1. Le gvt semble vouloir utiliser la peur de la violence (qu'ilenclenche) comme moyen de mettre fin au conflit actuel sur l'ESR, comme il l'a fait pour tenter de mettre fin au mvt anti-LRU. Pour essayer de peser ou au moins d'alerter sur ce mécanisme, j'ai mis un petit article sur le site de SLR : De la violence policière aveugle comme méthode de dialogue.
RépondreSupprimerCe billet peut avoir une certaine actualité à la veille de la manifestation du 11 mars "De la maternelle à l'Enseignement supérieur et la recherche" : il y a eu apparemment une distribution de coups de matraque du collège à l'enseignement sup. La maternelle est encore épargnée...
Alain Trautmann
Institut COCHIN
INSERM U567, CNRS UMR 8104
2. LE PONT DE LA CONCORDE BARRÉ PAR DES UNIVERSITAIRES
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/03/le-pont-de-la-c.html
AK
Pour vos banderolles je vous signale que la contrepèterie de :
RépondreSupprimerVALÉRIE PÉCRESSE , c'est :
PÉRIL ET VRAIE CASSE.
je voudrais savoir si le printemps des chaises dure que aujourd'hui ou pendant quelque temps encore?
RépondreSupprimerLe printemps des chaises était une action du 11 mars, mais c'est une action à refaire ! Un blocage du bâtiment I est prévu le 17 mars. Voir les décisions de l'AG LSH dans les commentaires du contre programme de la semaine 9-13 mars.
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