Ouvert par les personnels, enseignant/e/s, chercheur/e/s, de l’université Paris 12, en grève à l’appel de la coordination nationale des universités, ce blog propose à tous les personnels et étudiants de Paris12 (UFR, IUT, IUFM, labos, etc.) un espace de mobilisation, d'information, de débat sur le mouvement déclenché en février 2009 contre:
- le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs
- le démantèlement des concours de recrutement et le projet formation des enseignants des premier et second degrés
- les conséquences néfastes de la loi LRU pour les étudiants et tous les personnels enseignants, chercheurs, biatoss
- la remise en cause des statuts et des instances d'évaluation nationale
- la transformation des organismes de recherche en agences de moyens pour une recherche et un pilotage à court terme de la recherche et de l’enseignement supérieur par le pouvoir politique
- le contrat doctoral sans moyens réels
- la suppression des postes dans la recherche, l’enseignement, l’administration et les bibliothèques universitaires
- l'ouverture d'un marché du savoir et des enseignements du supérieur livré au secteur privé, commercial ou religieux.

L’Université n’est pas une entreprise, le savoir n’est pas une marchandise.
La professionnalisation à court terme n'est pas l'objectif premier de la formation universitaire.
L’investissement dans l'éducation à tous les niveaux est la plus sûre des relances.

Le gouvernement doit retirer ses décrets pour engager une véritable négociation avec les représentants des mouvements actuels et prendre en compte leurs propositions pour

- un service public de l'éducation de la maternelle à l'université accessible à tous
- une répartition égale des moyens de l'enseignement supérieur post-bac
- le développement des espaces de libertés pour l'enseignement et la recherche (libre débat, innovation, expérimentations, créations)
- des modes de recrutement et d'avancement reposant sur des critères nationaux explicites et transparents

Ce blog est modéré sous la responsabilité de la coordination des personnels en lutte et des organisations syndicales participant au mouvement.
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jeudi 11 février 2010

Une élection enseignante à ne pas négliger aujourd'hui


Scrutin du 11 février 2010 au CA de l’UPEC
Plateforme " Coopérations – Collégialité – Réussites " de la candidate au CA

Isabelle LABORDE-MILAA, née en 1953, est maître de conférences en Sciences du langage, à l’UFR de Lettres et Sciences Humaines. Enseignantedans le second degré pendant 15 ans, elle a occupé ensuite un poste deMC à l’université d’Amiens, avant sa mutation à Paris 12 (désormaisUPEC) en 2005. Elle est, par ailleurs, élue à la 7ème section du CNU. Son parcours de chercheure (analyse du discours) et d’enseignante l’aamenée à s’investir dans la formation professionnelle (enseignement,journalisme, communication, rédaction) universitaire.

Page personnelle: http://www.univ-paris12.fr/www/labos/ceditec/laborde.html



POURQUOI une ÉLECTION PARTIELLE à l’UPEC (Paris 12)

• Notre liste dans le Collège B avait obtenu 6 sièges sur 7 aux élection de 2008
• Deux élues de notre liste sont parties à la retraite : Françoise Friemel (Médecine) et Angelika Keller (Sciences)

QUELLE EST LA SITUATION EN 2010 ?
Autonomie ? C’est tout le contraire … La loi LRU est en fait une loi de soumission : la dépendance de l'Université vis à vis de
financeurs locaux pèsera à terme sur la recherche et sur l’offre de formation rendues de plus en plus inégalitaires ; mise en cause
aggravée des statuts du personnel : précarisation croissante [ contractuels faute d’emplois de titulaires ] et une subordination [ mode de
recrutement, avancement, primes, définition du service ] à la présidence de l'Université.
Au plan national, les organisations soutenant nos listes ont dit dès juin 2007 leur opposition à la logique et aux clauses de la loi « LRU »
avec maints syndicats et associations (CGT, UNSA, UNL, FCPE, LDH, JEC, Solidaires, …). Loin de s’opposer à tout changement, elles
ont présenté un Mémorandum en 10 propositions constructives pour un autre avenir universitaire, d’autres réponses aux besoins de
société. Les derniers textes et chantiers de la ministre sont alarmants : comités de sélection ad hoc sans élus, campus à plusieurs
vitesses, fausse professionnalisation, précarisation, … dans le contexte d’un budget 2010 en trompe-l’oeil sans création d’emploi ; et
d’un pilotage accru de la part de la DGESIP.
Au plan local de l’UPEC (Paris 12), nos élus ont alerté les collègues sur les dangers d’une nouvelle donne inégalitaire et
présidentialiste rompant – comme pour les PRES – avec le service public et avec la collégialité, en appelant à se saisir des textes
(loi + décrets), à prévenir leurs incidences et à soutenir le mouvement pour une autre réforme concertée du Supérieur et de la
Recherche. Le nouveau mode de scrutin au CA bafoue le pluralisme.

NOS ÉLUS RÉCLAMENT UN FONCTIONNEMENT À LA FOIS COLLÉGIAL ET DÉMOCRATIQUE SUR LES DOSSIERS EN CHANTIER :
• La politique d’avancement des personnels : le « tout-indemnités » risque d’exposer les personnels au clientélisme, de
développer la course à la prime et, au total, de détruire la collégialité. Nous veillerons à une application identique du Référentiel
National des Tâches dans toutes les composantes, qui privilégie les décharges d’enseignement dans la reconnaissance des
tâches, plutôt que l’attribution de primes.
• La politique de recrutement et de création d’emplois : savez-vous que le volume total des heures complémentaires
correspond à plus de 700 postes d’enseignant-chercheur ? Même si un volant d’heures est incompressible (par exemple :
interventions extérieures de professionnels), ce montant est très, trop élevé et appelle un rattrapage substantiel, par des
créations d’emplois de titulaires, pour notre université sous-encadrée.
• Le PRES "Université Paris – Est " : toute décision importante concernant le PRES devra faire l’objet d’un débat et d’un vote
au CA de l’UPEC ; les élus de notre liste le demanderont.
• La "Masterisation " : la version Pécresse-Châtel (en particulier la dernière circulaire) est notoirement une catastrophe … Nous
demandons son abandon et continuerons à nous battre (motions au CA) pour une formation bien articulée entre dimensions
disciplinaire et professionnelle et pour des contenus de concours de qualité. Cela implique le maintien de l’IUFM sur tous
ses sites et dans toutes ses missions, ainsi que la pérennité des emplois et des fonctions – selon les engagements formulés,
pour mémoire, lors de l’intégration de l’IUFM à Paris 12.

VOTEZ – Faites voter pour la candidate soutenue par le SNESUP – FSU avec SLR et le SNCS – FSU.

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