Ouvert par les personnels, enseignant/e/s, chercheur/e/s, de l’université Paris 12, en grève à l’appel de la coordination nationale des universités, ce blog propose à tous les personnels et étudiants de Paris12 (UFR, IUT, IUFM, labos, etc.) un espace de mobilisation, d'information, de débat sur le mouvement déclenché en février 2009 contre:
- le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs
- le démantèlement des concours de recrutement et le projet formation des enseignants des premier et second degrés
- les conséquences néfastes de la loi LRU pour les étudiants et tous les personnels enseignants, chercheurs, biatoss
- la remise en cause des statuts et des instances d'évaluation nationale
- la transformation des organismes de recherche en agences de moyens pour une recherche et un pilotage à court terme de la recherche et de l’enseignement supérieur par le pouvoir politique
- le contrat doctoral sans moyens réels
- la suppression des postes dans la recherche, l’enseignement, l’administration et les bibliothèques universitaires
- l'ouverture d'un marché du savoir et des enseignements du supérieur livré au secteur privé, commercial ou religieux.

L’Université n’est pas une entreprise, le savoir n’est pas une marchandise.
La professionnalisation à court terme n'est pas l'objectif premier de la formation universitaire.
L’investissement dans l'éducation à tous les niveaux est la plus sûre des relances.

Le gouvernement doit retirer ses décrets pour engager une véritable négociation avec les représentants des mouvements actuels et prendre en compte leurs propositions pour

- un service public de l'éducation de la maternelle à l'université accessible à tous
- une répartition égale des moyens de l'enseignement supérieur post-bac
- le développement des espaces de libertés pour l'enseignement et la recherche (libre débat, innovation, expérimentations, créations)
- des modes de recrutement et d'avancement reposant sur des critères nationaux explicites et transparents

Ce blog est modéré sous la responsabilité de la coordination des personnels en lutte et des organisations syndicales participant au mouvement.
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lundi 1 juin 2009

Rencontre sur la mastérisation, mardi 2 juin


Rencontre sur la mastérisation entre Simone Bonnafous, présidente de Paris 12, et les enseignants mobilisés de l'UFR LSH .


Mardi 2 juin à 14h.
Salle 222.

Venez nombreux !

3 commentaires:

  1. Dans le Monde, la minustre Pécresse veut recoller les morceaux et fait minou-minou; trop tard pour récolter des voix! trop tôt pour croire qu'elle pourra appliquer sans mal ses décrets.

    La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse assure, dans un entretien au Monde, qu'"en faisant un programme de rattrapage qui double les heures de cours, on peut donner aux étudiants l'intégralité du programme en cinq semaines au lieu de dix". "Ce n'est pas idéal, mais c'est possible", ajoute-t-elle.
    Interrogée sur les quatre mois de conflit dans le monde universitaire qui viennent de s'achever, Mme Pécresse explique que "la crispation s'est produite lorsqu'on a voulu adapter le statut des universitaire". "Dès que l'on touche au statut des personnes , cela rend les réformes beaucoup plus délicates. La concertation avait pourtant duré plus d'un an", poursuit-elle, admettant toutefois qu'"il y a eu une maladresse dans la rédaction initiale du décret (relatif au statut des enseignants-chercheurs, la modulation de leur temps de service, leur promotion, leur évaluation) qui a été vite corrigée, mais elle a alimenté toutes les rumeurs".

    "COMME UN BOOMERANG"

    La ministre admet par ailleurs que le gouvernement "n'a pas mesuré que la décision de supprimer des postes en 2009 dans l'université, en nombre pourtant beaucoup plus limité que dans les autres administrations, allait créer, symboliquement, une telle inquiétude qui a donné lieu à une exploitation très politique". "On a ainsi pris comme un boomerang l'ensemble d'un malaise qui couve depuis vingt-cinq ans", assure-t-elle.

    Se félicitant d'être parvenue "à un compromis" – "cela change des autres conflits universitaires où, pour rétablir le calme, on retirait tout" –, Mme Pécresse assure ne pas être condamnée à l'immobilisme, et fait valoir notamment qu'"il y a un véritable appétit pour l'autonomie" : "En deux ans d'application de la loi, plus de la moitié des universités françaises seront autonomes", souligne-t-elle, expliquant avoir donné "le feu vert à 21 universités supplémentaires pour passer à l'autonomie en 2010" (18 sont déjà autonomes depuis le 1er janvier 2009).

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  2. IL FALLAIT PEUT-ETRE Y PENSER UN PEU PLUS TOT, AU LIEU DE DENONCER CEUX QUI METTAIT LA COMMUNAUTE UNIVERSITAIRE EN GARDE CONTRE L'ARROGANCE GOUVERNEMENTALE


    Paris, le 28 mai 2009
    Position de la CPU sur les projets de décrets et la Commission Marois/Filâtre

    La CPU a fait part au Ministre de l’Education Nationale de son désaccord total avec les projets de décrets dont certains éléments anticipent sur les conclusions de la commission de concertation Marois/Filâtre, rendant par conséquent sans objet ses travaux.

    La CPU suspendra sa participation dès la prochaine réunion de la commission si, d’ici là,
    l’assurance ne lui est pas formellement donnée que les dispositions permanentes sur la formation
    et le recrutement des enseignants figurant dans les projets de décrets actuellement soumis seront
    retirées.

    En effet aucun décret comportant des dispositions permanentes ne doit être proposé tant que lacommission de concertation n’a pas rendu publiques ses conclusions, propositions et
    recommandations.

    Texte adopté à l’unanimité par l’assemblée plénière de la CPU

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  3. Tout compte fait, il y aura plus de suspens et moins de com à Roland-Garros demain après-midi.

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