Et encore, mardi 24 mars, Paris 12 était dans les rues de Paris (long trajet sous le soleil, de Port Royal au Panthéon, via les Gobelins). Dans le cortège, derrière la banderole rouge, le noir et le rouge dominaient.
La manifestation a rassemblé environ 15 000 personnes. Pour plus d'info, voir le blog de Sylvestre Huet.
Le matin, sur France Inter, Xavier Darcos avait considéré que le mouvement de protestation était "l'arbre qui cachait la forêt". Dans la soirée, Valérie Pécresse persistait dans son entêtement face à la CTPU :
Le SNESUP-FSU (7élus) et FO (1 élu), soit plus de la moitié des sièges, ont quitté la séance du CTPU (Comité Technique Paritaire Universitaire) ce mercredi matin devant le refus de V. Pecresse de revenir sur la modulation qui revient à alourdir les services des enseignants-chercheurs et remet en cause le caractère national de leur statut.
Après une bataille d'interventions pour arracher quelques modifications de principe (missions des enseignants-chercheurs, rattachement à une équipe de recherche,...), et devant cette obstination sur l'un des aspects essentiels du texte statutaire, le SNESUP comme FO a demandé, à 1h30 du matin, une suspension des travaux du CTPU. La ministre a brutalement refusé tout en tentant retenir les élus du SNESUP pour annoncer des augmentations de CRCT (congés scientifiques) dans leur attribution pour moitié par les sections du CNU, comme la fixation à 50% de la part des promotions attribuée à ces mêmes sections du CNU...toutes deux revendications de longue date du SNESUP.
Le refus précis de V Pecresse sur les services comme son refus global de répondre à l'ensemble des revendications appelle à intensifier les mobilisations de la communauté universitaire pour l'abandon de ce décret et des autres dispositifs contestés.
Paris le 25 mars
Jean Fabbri secrétaire général du Snesup
Après une bataille d'interventions pour arracher quelques modifications de principe (missions des enseignants-chercheurs, rattachement à une équipe de recherche,...), et devant cette obstination sur l'un des aspects essentiels du texte statutaire, le SNESUP comme FO a demandé, à 1h30 du matin, une suspension des travaux du CTPU. La ministre a brutalement refusé tout en tentant retenir les élus du SNESUP pour annoncer des augmentations de CRCT (congés scientifiques) dans leur attribution pour moitié par les sections du CNU, comme la fixation à 50% de la part des promotions attribuée à ces mêmes sections du CNU...toutes deux revendications de longue date du SNESUP.
Le refus précis de V Pecresse sur les services comme son refus global de répondre à l'ensemble des revendications appelle à intensifier les mobilisations de la communauté universitaire pour l'abandon de ce décret et des autres dispositifs contestés.
Paris le 25 mars
Jean Fabbri secrétaire général du Snesup
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire